Le Journal L'INDEXEUR

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mercredi 26 août 2015

L’ONU cessera de nourrir les ex-rebelles

La Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) a annoncé qu'elle cesserait en septembre de nourrir près de 7.000 ex-rebelles congolais et étrangers, expliquant qu'elle manquait de fonds et que Kinshasa devait prendre le relais.
"Il y a 6.800 ex-combattants que la MONUSCO nourrit" dans différents camps de démobilisation, essentiellement situés dans l'est et l'ouest de la RDC, et le coût de cette aide s'élève à "deux millions de dollars chaque mois", a déclaré Martin Kobler, chef de la MONUSCO.
"On est en train de parler avec le gouvernement pour stopper, arrêter la nourriture le 15 septembre pour les autres camps et le 30 septembre pour celui de Kisangani" (nord-est) car il faut "transférer" cette responsabilité à Kinshasa, a-t-il ajouté.
La MONUSCO gère un programme de désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation (DDRRR) des rebelles étrangers.
La gestion des camps d'ex-combattants, congolais ou non, revient à la RDC, et la MONUSCO apporte une aide alimentaire et logistique.
La MONUSCO est l'une des plus grandes missions onusienne au monde avec quelque 20.000 hommes et dotée d'un budget annuel de 1,4 milliard de dollars*.
Selon M. Kobler, elle "n'a pas suffisamment d'argent pour nourrir" les ex-combattants.
Depuis près de vingt ans, l'est de la République démoccratique du Congo est en proie à l'activisme de dizaines de groupes armés congolais et étrangers qui s'affrontent pour des raisons ethniques, foncières ou pour le contrôle d'importantes ressources minières dont regorge la région

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