La loi de finance rectificative 2015 a été
adoptée ce mardi 08 septembre par les députés de l’Assemblée Nationale. Sur les
113 inscrits, 59 ont voté dont 10 par dérogation, un a voté contre et 29 se
sont abstenus. A la clôture de la session extraordinaire, le ministre des
finances s’est réjoui de l’adoption de cette loi budgétaire qui a connu une
légère baisse par rapport à la loi de finances initiale.
« C’est un réconfort moral pour moi. Vous
savez la loi de finances rectificative vient corriger les distorsions
constatées dans l’exécution de la loi de finances initiale. C’est la loi de
finances relative à la loi de finances qui dispose ainsi. Et donc compte tenu
de la conjoncture, que ce soit en terme de mobilisation de ressources internes
en terme de dépense, aussi en terme de financement extérieur, en un mot en
terme de conjoncture économique, le gouvernement a le droit de préparer des
collectifs budgétaires au cours d’une année pour venir modifier les
dispositions de la première loi de finances initiale parce que la conjoncture
l’impose ainsi » a déclaré en substance Mohamed Diaré à la presse.
Selon Mohamed Diaré, le réajustement à la
baisse du budget initial est dû entre autres à l’épidémie à virus Ebola, à
l’élection présidentielle et à la baisse du prix des matières premières au
niveau mondiale. « on avait penser finir avec l’épidémie Ebola au premier
trimestre 2015, on avait aussi que le prix des matières premières allaient
connaitre un rebondissement. Le prix de l’or, le fer ont connu une tendance à
la baisse. On a vu que le prix du carburant a baissé et continue à baisser. Et
face aux exigences des élections présidentielles, on a été obligé d’augmenter
les dépenses de la Ceni. Donc, c’est tout ce qui nous fait revoir le budget
initial et il fallait que nous ayons l’autorisation du législatif pour que nous
soyons à l’aise dans les dépenses.»
Si la loi de finance rectificative 2015 a
été votée par la majorité, il est à signaler que les députés des deux groupes
parlementaires de l’opposition, ont quant à eux demandé à leurs collègues de
s’abstenir à voter contre la loi. Ils évoquent notamment un taux d’endettement
élevé au près de la banque mondiale et la création de la monnaie créant une
inflation.
Source : africatime.com







0 commentaires:
Enregistrer un commentaire