31 août 2015 – A l'occasion de la quatrième Conférence mondiale des
Présidents de Parlement, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a
exhorté lundi les parlementaires à s'impliquer fortement dans la mise
en œuvre du nouveau programme de développement durable.
« Nous sommes mis au défi de renforcer notre détermination collective à
promouvoir la paix, la sécurité, le développement durable et les droits
humains à travers le monde », a déclaré M. Ban, rappelant aux Présidents
de Parlement que, plus tôt ce mois-ci, les Etats membres de l'ONU ont
fait un pas dans cette direction en se mettant d'accord sur le contenu
du futur programme de développement pour les 15 prochaines années.
Convoquée tous les cinq ans par l'Union interparlementaire (UIP), en
coopération avec les Nations Unies, cette nouvelle édition de la
Conférence mondiale des Présidents de Parlement se déroule du 31 août au
2 septembre 2015 à New York. Outre M. Ban, le Président de l'UIP, Saber
Chowdhury, le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Sam Kutesa,
et l'Envoyé spécial de l'Organisation des Nations Unies pour
l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Forest Whitaker, se sont exprimés lors de la séance d'ouverture d'aujourd'hui.
Dans ses remarques, le Secrétaire général a déclaré que les 17 objectifs
de développement durable qui constituent la base du nouveau programme
de l'ONU ont pour priorité absolue les populations et la planète. Ils
offrent en outre un plan d'action pour éradiquer la pauvreté et la faim,
ainsi qu'une feuille de route pour construire une vie digne pour tous
et « ne laisser personne de côté ».
Saluant l'UIP et les parlementaires du monde entier pour le rôle
précieux qu'ils ont joué dans l'élaboration du nouveau programme, M. Ban
a souligné que leur contribution à sa mise en œuvre sera tout aussi
importante pour faire en sorte que le nouveau programme soit appliqué à
l'échelle nationale.
Dans le même temps, le chef de l'ONU a reconnu que la mise en œuvre et
le suivi de ces objectifs représentent une tâche colossale qui rendra
nécessaire l'établissement de partenariats solides entre les Etats et la
société civile dans son ensemble.
Et pourtant, a regretté M. Ban, la liberté d'action de la société civile
à tendance à diminuer, voire même à disparaître. Des dizaines de
gouvernements ont adopté des mesures restrictives qui limitent la
capacité des ONG à travailler ou à recevoir des fonds, a-t-il précisé.
« Alors que nous nous embarquons dans ce nouveau programme, l'État et la
société civile peuvent et doivent être des partenaires pour construire
l'avenir que nous souhaitons », a dit le Secrétaire général, soulignant
que la déclaration censée être adoptée par les parlementaires lors de la
Conférence insiste sur leur responsabilité à traduire la voix des
populations en actions significatives.
De son côté, le Président de l'Assemblée générale, Sam Kutesa, a
également insisté sur le rôle important que les parlementaires, en tant
que piliers de la gouvernance démocratique, auront à jouer dans la mise
en œuvre du nouveau programme de développement.
« Les parlementaires doivent continuer à veiller à ce que les voix des
personnes soient entendues et inclues dans le processus de
développement. Cela permettra d'améliorer l'appropriation du nouveau
programme et sa mise en œuvre sur le terrain, qui seront vitales pour
son succès », a-t-il dit.
Parallèlement, a déclaré M. Kutesa, il sera essentiel de faire
progresser les travaux inachevé des Objectifs du Millénaire pour le
développement (OMD), qui ont été incorporés dans les Objectifs de développement durable (ODD).
Sur ce point, le Président de l'Assemblée a insisté sur les efforts
particuliers qui devront être fournis dans les domaines de l'éducation,
la santé, l'eau et l'assainissement, la promotion de l'égalité des
sexes, l'autonomisation des femmes et la création d'emplois.
M. Kutesa a également rappelé le rôle crucial des parlementaires dans la lutte contre le changement climatique.
« Alors que nous tentons d'atteindre un nouvel accord de portée
universelle sur le changement climatique lors de la Conférence des
Parties sur les changements climatiques (COP 21) à Paris en décembre,
des engagements audacieux capables de protéger notre planète pour les
générations à venir sont nécessaires », a déclaré le Président de
l'Assemblée générale de l'ONU.
mercredi 2 septembre 2015
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