Il faut savoir que cette décision comporte 49 articles
repartis en trois chapitres. Elle prend le soin de préciser que dans le cadre
de la campagne électorale, des dispositions sont prises pour permettre aux
différents candidats en lice de pouvoir communiquer via les différents canaux
existants. Aussi, la HAC annonce la création de deux émissions spéciales sur le
réseau synchronisé de la RTG, de la radio rurale ainsi que sur les télévisions
privées ayant souscrit à son programme et deux publications spéciales dans les
colonnes de Horoya, du bulletin de l’AGP, des journaux privés et des sites
internet.
Toujours dans le contenu de cette décision, en son
article 43, la décision précise qu’aucun meeting ou manifestation politique ne
peut faire l’objet d’une retransmission en direct. De même, des articles 44 à
47, la HAC indique qu’aucune émission liée à la campagne électorale n’est
autorisée à être diffusée par les médias publics et privés, y compris les
émissions interactives.
Autre disposition fondamentale qui suscite la
polémique , c’est le fait que la HAC, contrairement aux échéances
présidentielles de 2010 et législatives de 2013, interdit la publication du
moindre résultat par un quelconque organe de presse, de la fermeture du dernier
bureau de vote à la publication des résultats provisoire par la CENI. Cette
dernière disposition n’exclut pas les opérateurs de téléphonie mobile auxquels
il est également interdit de diffuser, de relayer ou de communiquer les
informations de toute nature relative à la campagne électorale.
Au moment où nous mettions cet article en ligne, seule
l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée par une déclaration avait
donné un blanc seing à cette décision de la HAC. Une situation qui n’a pas
surpris les observateurs, car le nouveau Président de cette association,
Kerfalla Cisse, est réputé être proche du pouvoir.
Source: AGP







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