C’est
au cours d’une entretien accordé à notre rédaction que, le Ministre des travaux publics Mohamed Traoré a
fait savoir que le bilan de son
département est élogieux, malgré la présence du virus Ebola dans notre Pays.
Nous
vous livrons l’intégralité de cet entretien
A travers le conseiller chargé de la communication et des
relations extérieures du département, je viens de rencontrer des partenaires,
des collaborateurs et des journalistes qui tiennent à apporter toute la lumière
sur certaines questions aux populations guinéennes. Cette rencontre a connu la
participation des journaux Horoyah, L’Indexeur, La Vague expresse, le
Projecteur et de la radio Continental Fm. Je suis heureux de les recevoir et je
demande à toute la presse à avoir l’amour de
la patrie et interpréter les choses telles qu’elles sont, les
réalisations surtout qui ont été faites sous la troisième république.
Je m’appelle Mohamed Traoré, Ministre des travaux
publics, en ce qui concerne le bilan, vous savez établir le bilan c’est très
facile, le bilant est élogieux. Quand vous prenez les 5 ans du professeur, il y
a eu une année où on s’est mits, il faut le dire quand même à se jeter les
cailloux et une année et demi on a été
frappé par la maladie à virus Ebola, donc pratiquement il y a eu 2 année et
demi de travail. Mais à partir de là déjà nous voulons faire sortir quelque
chose surtout dans le secteur des travaux publics et il a été construit 568 km
et aujourd’hui, il y a 522 km qui sont entièrement terminés, il y a 477 km qui
sont en cours d’exécution entre Kankan-Kissidougou, Kissidougou-Guékédou,
Kankan-Mandiana, Dabola-Kouroussa…
Les travaux en cours, ces 477 km qui sont en cours
d’exécution, qui ne comprennent pas les 522 km qui ont été réalisés. Pour
pouvoir maintenant comprendre l’effort de la troisième république, il s’agit de
dresser les statistiques, élaborer les rendements annuel pour pouvoir
comprendre. Dans ce cadre là je suis dans l’obligation de faire un petit rappel
des travaux réalisés dans le passé, est ce que dans la première république il a
été réalisé 1.754 km de route bitumé et il y a eu l’ouverture de près de 28.000
km, ce qui a porté les réseaux routier de 14.000 a 43.348 km ça c’est à la fin
de la première république. Dans la deuxième république il ya également eu des efforts, il eu 1.138 km qui ont été
réalisés durant les 24 ans. La troisième république, on ne peut parler que de 5
ans, parce que le mandat c’est 5 ans ; mais pratiquement c’est 2 ans et demi
d’activité. Au cours de ce mandat alors il a été réalisé 522 km dont 100 km par
ans, ainsi la troisième république a fait deux fois mieux que la première
république et deux fois et demi mieux que la deuxième république, c’est des
effort qu’il faut porté à la connaissance de la population.
Il y a certains de vos confrères le plus souvent qui se
trompent, ils font une comparaison entre le mandat de 5 ans du Pr Alpha Condé
avec les 26 ans de la première république et les 24 ans de la deuxième
république. Ce la veut dire effectivement que le Pr Alpha Condé des efforts
immenses dans l’amélioration des conditions de vie des populations guinéennes,
ce la démontre à suffisance les efforts de la 3e république.
Je vous ai parlé dans la présentation du bilan de 477 km
qui sont en cours, donc en matière de perspective nous somme a la recherche de financement et tous les
efforts dont je vous ai parlé qui été consentis, c’est la première fois qu’on
arrive à réaliser sur le budget national
de développement, de telle quantité de travaux ce la ne s’est jamais produit,
alors il ya eu une forte mobilisation des ressources d l’État en faveur de
l’amélioration des conditions de vie de la population guinéenne. Toujours dans
les perceptives nous avons en vue tel que vous le voyez aujourd’hui Conakry,
Kindia, Mamou c’est vraiment une route qui a atteint un seuil de la dégradation
très élevé, c’est plus un problème d’entretient qu’il faut mais c’est un
problème de construction entière qu’il faut pour cette route. Ce que les autres
n’ont pas envisagé, c’est que cette route est le tracé coloniale il n’ya pas de
correction nécessaire pour pouvoir permettre au x usagés d’avoir la vitesse
qu’il faut sur ces routes.
Donc nous on a dans ce programme futur, non pas la
reconstruction telle qu’elle existe, mais la réalisation en deux fois deux
voies. Et ça on projette de le faire ne ce reste qu’en phases, la première
phase qui va comporter la réalisation en deux fois deux voies jusqu'à Mamou, et la deuxième phase jusqu'à
Kankan. Et les phases continuent parce que de l’autre coté il faut prolonger la
branche à Labé et compte tenu de la production et du besoin réel de ses fortes
populations, aussi on a besoin de transformer le RN2 dans les mêmes conditions
avec les mêmes caractéristiques. La RN2 c’est celle- là qui part de Mamou, Faranah,
Kissidougou, Guékedou et qui continue pour rattraper la RN1 à Nzérékoré. La RN1,
part de Conakry-Mamou-Dabola-
Kouroussa-Kankan- Kerouané-Beyla-Nzérékoré pour finir à Yomou principalement à
la frontière du pays.
Ce qui est important, c’est qu’il faut terminer les voies
structurantes : la dorsale guinéenne, il faut qu’elle soit entièrement
bitumée, cette dorsale c’est justement
Conakry-Kindia-Mamou-Dabola-Kouroussa-Kankan- Kerouané-Beyla-Nzérékoré-Yomou il
faut la terminer, il ya une partie qui est bitumée et une importante partie qui
reste à bitumer ; ça fait partie de notre programme. Ensuite il ya
les transversales, malgré la dorsale, il ya les différente transversales et la
première va de la Serra Leone pour finir
à Forécariah-Coyah-Dubréka-Boké pour prolonger sur Kèbo ; là, nous avons vu aussi
que c’est important.
Il ya la deuxième transversale qu’on est en train d’étudier
, parce qu’ il est question qu’avec le
prochain barrage, il y aura la déviation de la route Kindia-Télémelé. L’autre transversale aussi c’est celle de
Faranah-Dabola-Dinguiraye pour atteindre la frontière malienne. Là, aussi, nous l’avons en vue, la transversale
qui suit celle -là c’est à partir de Guékédou-Kissidougou-Kankan-Mandiana et
les travaux sont en cours et vous avez la dernière qui concerne Guékédou qui
est sur la RN2 il ya un contrat formalisé, aujourd’hui, je parle de la route
Kissidougou-Guékédou jusqu’à Kondenbadou qui est entièrement déformée , parce
que tout ce qu’on a pu faire dans le passé on n’a pas essayé de voir le climat,
le relief, la topographie, la pluviométrie pour décider de la structure à
adopter .
Propos recueillir par: Aboubacar
Camara
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