L’Union des
forces démocratiques de Guinée (UFDG), principal parti d’opposition a dénoncé
ce samedi la condamnation de 20 de ses membres, interpellés à la veille de la
présidentielle du 11 octobre 2015, à l’issue d’un procès qui s’est déroulé
lundi dernier, à Koundara, dans l’extrême nord-ouest du pays.
L’UFDG, par
la voix de son président Cellou Dalein Diallo, a relevé le caractère expéditif
de ce procès, vu que le jugement a été programmé sans qu’ils ne soient informés
officiellement.
Même les
avocats du parti n’auraient appris la nouvelle que 72 heures, avant l’ouverture
du procès. Ils ont
néanmoins réussi à gagner Koundara, pour assister les prévenus, lors de ce
procès dont l’issue s’est soldée par la condamnation de 9 des membres de l’UFDG
à une peine « de 5 ans de
prison ferme ».
Alors que 8
autres prévenus eux, ont écopé « de 18 mois de prison ferme ».
Seuls trois
militants du parti de Cellou Dalein Diallo ont été libérés.
Ces membres
du parti, dont certains font partie du bureau local de l’UFDG à Koundara, avaient
été interpellés, après des incidents survenus lors de la campagne électorale,
ayant précédé la tenue de la présidentielle du 11 octobre 2010.
L’UFDG parle
d’une justice « sélective », étant donné que selon le parti, les affrontements
qui ont conduit à l’arrestation des militants du parti, avaient opposé ceux-ci
à des partisans du parti au pouvoir. Eux, n’auraient pas été inquiétés par les
autorités judiciaires. Ce que le département de la Justice a toujours démenti.
Source : APA
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