Martine
Condé va-t-elle quitter ses fonctions, après avoir été désavouée par 9 des 11
commissaires de la Haute autorité de la communication (HAC), qui ont anticipé
pour installer un nouveau président intérimaire ? La question vaut tout son
pesant, car la présidente de la HAC n’aurait pas dit son dernier mot, elle qui
entend jeter toutes ses forces dans la bataille, pour sa survie.
Les 9
commissaires frondeurs, tout en retirant leur confiance à Madame Martine Condé
en tant que présidente de la HAC, ont aussi installé un autre président, pour
exécuter les affaires courantes. Abdourahimi Bah, dont il s’agit, a été désigné
par le Conseil supérieur de la magistrature comme commissaire, et serait le doyen
d’âge des commissaires. Pour le moment, dame Martine Condé n’a pas dit son
dernier mot. Elle l’a d’ailleurs fait savoir, en disant que tant que le
président Alpha Condé le voudra, elle sera à la tête de l’institution. Cela
signifie simplement qu’au regard de la loi, seul un décret du président
pourrait entériner l’élection d’un nouveau président de la HAC.
Pour
contourner cet obstacle, les frondeurs disent compter sur la compréhension du
représentant du président de la République en charge des relations avec les
institutions républicaines.
A noter que
Martine Condé est accusée de gérer unilatéralement l’institution chargée de
réguler les médias. Ceci en « violation flagrante des dispositions de la Loi
organique L/003 du 23 juin 2010 et du règlement intérieur ».
Certains
observateurs pensent finalement que pour que la HAC puisse fonctionner
normalement, tous les commissaires qui s’agitent en ce moment au sein de cette
institution, doivent débarrasser le plancher. Comme pour dire que Martine Condé
ne serait pas le seul obstacle au bon fonctionnement de l’institution.
Source: Guinee Actu
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