Lutter
contre la pauvreté et favoriser l’inclusion sociale, c’est le souci du
gouvernement dirigé par Ibrahima Kassory Fofana. Le Premier ministre a présidé,
ce vendredi 02 novembre, une cérémonie de validation du plan d’actions prioritaires
de la politique nationale de la protection sociale.
A cette occasion, il a fait
des grandes annonces sur la protection sociale des personnes vulnérables. Selon
le chef du gouvernement guinéen, l’œuvre entreprise par son équipe est
gigantesque et vise non seulement à mettre la protection sociale à la
disposition des populations guinéennes mais aussi à conforter l’approche de
résilience des Guinéens aux épreuves de la vie.
Pour atteindre l’objectif
visé, il faut, souligne M. Kassory Fofana, « proposer un plan d’actions
prioritaires [qui] constitue une bonne avancée dans ce combat pour
l’amélioration des conditions d’existence des Guinéens notamment l’amélioration
de la couverture sociale pour les populations pauvres et vulnérables ».
Cependant, déplore le chef
du gouvernement, « malgré tous les efforts fournis par le gouvernement de
la République afin d’améliorer le bien-être de la population à travers la mise
en œuvre de ces différents documents stratégiques, la pauvreté persiste. C’est
une évidence ».
La preuve en est que
« pour rappel, l’incidence de cette pauvreté est passée de 49,1% en
2002-2003 à 55,2% en 2012. Telles sont les dernières statistiques
disponibles à la matière avec tout son lot de conséquences négatives sur la
paix et la cohésion sociale que notre pays vit ».
Pour le Premier ministre,
« l’embellie économique caractérisée par un taux de croissance qui
approche les deux chiffres ne doit pas masquer les nombreuses demandes sociales
des populations y compris l’inclusion sociale et économique des jeunes, des
femmes, des personnes vivant avec un handicap, des personnes âgées, des veuves
et orphelins, chef s de familles pour ne citer que ces groupes ». Mais,
martèle-t-il, « l’espoir est permis » car la protection sociale
fait partie de sa déclaration de politique générale.
Pour 2019, le gouvernement
a « prévu pour l’agence d’inclusion sociale d’apporter en efforts propres
50 milliards de francs guinéens ». Enfin, il a promis que « tout sera
fait pour que la Guinée sorte de cette honte d’une économie ou d’un potentiel
économique important, et de la pauvreté absolue. Nous devons
nécessairement sortir et nous le pouvons ».
Par ailleurs, la ministre
de l’Action sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance dira que
« la protection sociale est une voie parmi les plus sûres de lutte contre
l’exclusion et ses corollaires de pauvreté et de vulnérabilité ».
Pour cela, elle encourage
« le gouvernement à faire de l’inclusion sociale, l’un de ses piliers.
[Car], de plus en plus, maints Etats et institutions internationales
considèrent la protection sociale comme un moyen réel d’atténuation des risques
et chocs de tout genre ».
« Malheureusement,
pour le moment, la Guinée en dépit de ses potentialités, reste fragile et donc
exposée à des menaces sociales, économiques ou environnementales qui peuvent
affecter à tout moment les Guinéens », déplore Hadja Mariama Sylla.
Pour sa part, le
représentant par intérim du Système des Nations-Unies, Marc Rubin a promis que
son institution va soutenir la Guinée dans cette initiative
fondamentale et stratégique.
Source :
guineenws.org
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