
Jugés en janvier dernier
par le tribunal militaire de Niamey, neuf accusés ont été condamnés dont le
général des Forces armées nigériennes (FAN) Salou Souleymane, le supposé
cerceau de la tentative de coup d'Etat déjoué qui écope de 15 ans
d'emprisonnement ferme, et un civil de 5 ans.
Leurs avocats ont demandé
la cassation du jugement plaidant l'"inconstitutionnalité du code de
justice militaire".
Pour rappel, c'est le 17
décembre 2015 que le président nigérien Mahamadou Issoufou, dans un message à
la nation, avait annoncé une tentative de coup d'Etat avorté dont l'objectif
était de renverser son régime.
Le plan du putsch
prévoyait, selon le parquet, "l'arrestation du président Issoufou et du
chef du corps de la garde présidentielle", le 18 décembre 2015, à son
retour de Maradi (centre) où ils participaient aux festivités de l'anniversaire
de la République du Niger.
Le ministre nigérien de la
Défense de l'époque Karidjo Mahamadou avait affirmé, dans un point de presse,
le 13 janvier 2016, que la responsabilité de 13 personnes dont 10 militaires
des Forces armées nigériennes (FAN), et des proches de l'ancien président du
Parlement nigérien, Hama Amadou (opposant), candidat malheureux à la
présidentielle en mars 2016 contre Mahamadou Issoufou, était établie et avaient
été arrêtées.
Une douzaine de personnes
impliquées dans l'affaire avaient été déjà libérées par la justice pour
"non lieu".
Source : Xinhua
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