La Guinée doit pleinement respecter le droit à la liberté de réunion
pacifique et veiller à ce qu'une force excessive ne soit pas utilisée contre
les manifestants et les autres citoyens durant la période électorale et par la
suite, a déclaré Amnesty International alors que débute vendredi 11 septembre
la campagne électorale.
« En cette période sensible, il est essentiel de mettre en place des conditions
permettant aux citoyens d'exercer en toute sécurité leurs droits à la liberté
d'expression, d'association et de réunion pacifique dans le contexte du
processus électoral, a déclaré Francois Patuel, chargé de recherches sur
l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International.
« Le gouvernement doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour veiller à
ce que les cas d'usage excessif de la force contre des manifestants qui ont eu
lieu il y a quelques mois ne se reproduisent pas. »
Au cours des manifestations d'avril et de mai 2015, au moins six personnes
ont été tuées et plus d'une centaine, dont des enfants, ont été blessées lors
d'affrontements avec les forces de sécurité. Des centaines de manifestants ont
été arrêtés dans des circonstances permettant de qualifier ces arrestations
d’arbitraires.
Huit candidats, dont le président sortant, vont lancer leur campagne
électorale en vue de l'élection présidentielle du 11 octobre.
Amnesty International







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