Le Journal L'INDEXEUR

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vendredi 11 septembre 2015

Sidya Touré appelle à un débat républicain, bilan contre-bilan et vision, contre-vision

« Sidya président, c’est la Guinée qui gagne ! » C’est par ce slogan que la première intervention de campagne du président de l’Union des Forces Républicaines (UFR), candidat à la présidentielle du 11 octobre prochain, a commencé jeudi 10 septembre 2015. Une intervention au cours de laquelle, Sidya Touré a dénoncé d’entrée la mauvaise gouvernance du régime en place avant d’interpeller les Guinéens à se passer des considérations subversives afin de faire un choix judicieux.

Pour le candidat de l’UFR, cette élection est totalement différente de celles qu’on a connues auparavant. Parce que, a-t-il souligné, nous avons dû éprouver pendant ces cinq années la gestion du parti au pouvoir et de son gouvernement.
Il a dénoncé la mauvaise gouvernance ayant entraîné autant de misère, autant de chômage et de manque d’infrastructures.  « Au niveau de l’économie, mais également au niveau de la déchirure du tissu social, nous avons beaucoup à dire. J’insiste sur la misère qui tend à nous faire perdre jusqu’à notre dignité », a enchaîné M. Touré.
C’est pourquoi, l'ancien premier ministre guinéen estime qu’il faut que « le vote du 11 octobre prochain donne l’opportunité aux Guinéens de faire un choix judicieux non pas un vote basé sur des considérations subjectives, mais sur la vision que nous avons tous de notre pays, de notre propre dignité, de notre propre ambition et de la volonté que nous avons de voir nos enfants accéder à une meilleure éducation, à une meilleure santé, à des infrastructures correctes, mais surtout à des investissements massifs qui permettent de créer de l’emploi pour tous ».
Le candidat de l’UFR pense que tout cela ne peut se faire que par le changement du régime en place et seulement si les Guinéens se démarquent du communautarisme,  de l’ethnisme et toutes ces questions qui polluent l’atmosphère du d ébat politique dans le pays.
« Je vous exhorte à vous surpasser, je vous demande de nous faire confiance, de faire confiance au président de l’Union des Forces Républicaines que je suis, de par mon expérience et de par mon positionnement sur l’échiquier politique de ce pays. Nous pouvons ensemble faire de grandes choses pour notre pays », a indiqué le président de l’UFR.
Il a surtout appelé à la non-violence pendant la campagne et à un débat républicain bilan contre bilan et vision contre vision. « Je voudrais que tous nos compatriotes comprennent cela et maintenant, c’est le 11 octobre que nous déciderons de notre avenir, de l’avenir de nos enfants, de notre pays. Je demanderais à tout un chacun que le débat soit, peut- être, passionné pas passionnel, mais surtout que cela n’entraîne aucune violence. Et que tous les Guinéens puissent exprimer leur volonté et leur intention pour un futur meilleur de notre pays. Je voudrais au cours de cette campagne,  que nous puissions avoir un débat républicain qui permettra à tous les Guinéens, bilan et contre-bilan et vision contre-voisin de savoir qui d’entre nous sera à même de satisfaire les desideratas que vous avez, de satisfaire les besoins essentiels que vous voulez aujourd’hui pour vous et pour vos enfants ; de faire en sorte que vous soyez fiers d’être Guinéens », affirme le président de l'UFR.

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