Le gouvernement guinéen envisage la mise en place
d'une force de sécurisation du processus électoral, qui sera constituée de près
de 20 000 hommes, et dont l'intervention va se dérouler avant, pendant et après
la présidentielle du 11 octobre.
Une réunion s'est tenue jeudi dans la capitale
guinéenne, autour de la mise en place de cette force de sécurisation du
processus électoral. Cette rencontre a regroupé des représentants de la
gendarmerie nationale, de la police et de la protection civile.
Cette force va disposer de près de 20 000 hommes, dont
8 855 agents seront fournis par la l'état-major de la gendarmerie nationale,
tandis que la police nationale va contribuer à hauteur de 8 925 agents. A
ceux-ci il faudra ajouter 1 133 hommes issus des rangs de la protection civile.
Ces agents dépendront d'un commandement spécial, à l'image
de la Fossepel, une force qui avait été créée en 2010, pour sécuriser le
processus électoral.
Ces agents et officiers des services de sécurisation,
auront pour mission de veiller sur le bon déroulement du processus électoral.
Cela suppose de sécuriser le déroulement de la
campagne électorale qui a démarré jeudi, ainsi que les bureaux de vote, le jour
du scrutin, ainsi que le transport des kits électoraux.
Une fois le vote achevé, le transport des bulletins
destinés au dépouillement sera assuré aussi par cette force.
Pour assurer une réussite à cette opération délicate,
les autorités guinéennes et les partenaires impliqués dans le processus
électoral, notamment les Nations Unies pourraient certainement organiser des
ateliers de renforcement des capacités des encadreurs de cette force, à l'image
de ce qui s'était passé en 2010, en vue de prévenir d'éventuelles bavures.
Source :
Xinhua







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