C’est dans le cadre
de mettre en place une stratégie de lutte contre la fraude à l’EDG qu’un séminaire sur la lutte contre la
fraude s’est tenu, ce jeudi 12, juillet 2018 à Conakry, sous la présidence du Secrétaire général du ministère
de l’Energie et de l’Hydraulique Mr Sékou Sanfina Diakité.
Des participants, venus des départements du
ministère de l’Energie et de l’Hydraulique, de la Direction de l’Electricité de
Guinée (EDG), de la Banque Mondiale et d’autres partenaires, ont pris part à ce
séminaire, sous financement de la Banque Mondiale à hauteur de 75 millions de dollars.
Selon
la Direction de l’Electricité de Guinée (EDG)
c’est le cabinet SEURECA qui a été recruté pour mettre en place une stratégie
de lutte contre la fraude à l’EDG.
Abdenbi
Attou, Administrateur Général de l’EDG, a laissé entendre que la lutte contre
la fraude constitue un enjeu majeur pour avancer le projet entrepris dans le
secteur de l’électricité mais aussi, pour le développement économique de la
Guinée.
« Des réformes sont en cours pour le redressement
du secteur de l’électricité de Guinée. D’ailleurs, le contrat de gestion entre
le groupement SEURECA-VEOLIA et l’Etat guinéen
fait partir des diapositives mises en place depuis 2015. Au de-là des
réticences pour la mise en place de certaines actions, c’est la lutte contre les branchements
clandestines, les sous abonnements et la
consommation non enregistré.
Il faut savoir que,
les pertes techniques sont actuellement
de l’ordre de 35%. Nous avons récemment
mené une enquête pour estimer le nombre d’abonnés effectifs d’une zone. Celle de Lambandji varie à peu près
de 50 mille consommateurs ;
seulement 1/3 étaient effectivement abonnés
à l’EDG et paie par conséquents les factures ; 50% étaient les sous abonnés.
C’est-à-dire, des abonnés
alimentés par des abonnés qui ont un contrat
d’abonnement et 17% étaient des clandestins qui sont branchés illégalement sur le réseau. Aujourd’hui, des équipes de l’EDG rencontrent
certes, des difficultés dans le projet
de pose de conteurs avec les consommateurs, qui refusent d’accepter la
régularisation commerciale du point de
la livraison.
La lutte contre la
fraude permettra d’enrichir, de compléter le nouveau cadre réglementaire de la loi en cours. Des mesures
prise par l’EDG pour réduire des pertes sont entre autre, c’est la pose des
conteurs. Environ 90 mille conteurs sont posés
et nous prévoyons à 150 mille
compteurs à la fin de l’année 2018, pour un total 370 mille conteurs en 2019 », a-t-il-indiqué
Abdembi Attou, Administrateur de l’EDG.
Alseny Camara
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