L’ONG agir pour le développement a fait part sa préoccupation concernant de la prochaine élection présidentielle à haut enjeu en République de Guinée.
Dans une déclaration citoyenne pour un processus électoral apaise rendue publique le mercredi, 05 août 2020 à Conakry, l’ONG agir pour le développement a demandé à la CENI de mettre les bouchés doubles pour une réussite idéale de l’élection présidentielle du 18 octobre prochain.
« Nous demandons aux Commissaires de la CENI, d’être des Commissaires de la République et non des partis politiques. Car leur rôle est un gage pour une élection présidentielle apaisée ». A-t-elle sollicité
L’ONG agir pour le développement, acteur de la société civile et de la citoyenneté républicaine, décide de réaliser une campagne de sensibilisation, d’information et d’éducation électorales couvrant le territoire national destinée à la population dans les perspectives d’une élection présidentielle apaisée du 18 octobre prochain.
Selon elle, chaque citoyen a besoin d’être sensibilisé informé et rassuré. La construction d’une nation exige un effort citoyen, républicain de tout un chacun.
En outre, elle a laissé entendre que, « l’Etat doit adopter les dispositions politiques et institutionnelles nécessaires pour garantir la réalisation progressive et la consolidation des objectifs démocratiques, y compris par l’institution d’un mécanisme neutre, impartial ou équilibré d’administration des élections. Aux partis politiques, l’élégance démocratique doit être le leitmotiv lors de la campagne présidentielle.
Voilà pourquoi AGIR POUR LE DEVELOPPEMENT œuvre pour une élection sans violences. Et la seule arme de ce processus reste et demeure le bulletin de vote. A partir d’aujourd’hui, nous lançons la campagne VOIX CITOYENNE sur le thème suivant : Campagne Nationale d’Information et d’Education Electorales pour une élection présidentielle apaisée sur toute l’étendue du territoire.
A la presse, une invite responsable pour la formulation des messages de retenue, d’apaisement et un traitement rationnel des informations à diffuser. Vous demeurez un maillon incontournable pour la stabilité sociopolitique de notre pays.
Les activités du processus électoral demandent une diffusion de l’information auprès des citoyens notamment sur le système électoral et le cadre juridique des élections, l’enrôlement des électeurs, le découpage électoral, la sélection des candidats aux élections, la campagne électorale et les opérations de vote et de dépouillement. C’est pourquoi nous mettons un accent pointu sur le volet sensibilisation, notre matrice d’activité.
Vu que la sensibilisation elle-même permet d’assurer la dissémination d’une information objective, neutre et équilibrée sur ce que les électeurs doivent savoir avant d’aller voter. Les citoyens dans leur ensemble ont besoin d’avoir une réponse appropriée aux interrogations suivantes :
Quel jour l’élection a-t-elle lieu ? Quels sont les partis et les candidats en compétition et pour l’exercice de quelle(s) fonction(s) ou mandat(s) sollicitent-ils le suffrage des électeurs ?
Quelles sont, de manière générale, les procédures de vote et dépouillement ? Par exemple, à quelle heure ouvrent et ferment les bureaux de vote ? Comment vote-t-on ?
La sensibilisation contribue à l’équité et à l’égalité
entre les citoyens en promouvant le droit de vote et le principe « un homme,
une voix ».
Par exemple, des citoyens qui ne savent pas où s’inscrire sur les listes électorales, quand et où retirer leurs cartes d’électeurs ne pourraient pas voter le jour du scrutin.
En sensibilisant pour le vote, on contribue donc à
informer les citoyens sur le processus électoral ; à accroître l’intérêt du
public pour les élections ; à renforcer la transparence du processus électoral
; à encourager la participation des citoyens aux élections et à d’autres
activités publiques.
Par ailleurs, nous lançons une invite à l’ensemble de la population à observer le respect des mesures barrières car la COVID-19 est toujours parmi nous ». A-t-elle déclaré.
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