Le Journal L'INDEXEUR

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mardi 29 décembre 2015

Honorable Deen Touré, Député à l’Assemblée Nationale Alliance Républicaine

« J’aimerais bien  que les guinéens perçoivent de  la bonne volonté du président Sidya Touré à aller de l’avant et à  collaborer  avec les forces du progrès de la Guinée pour le bien- être de Tous »

La nouvelle ligne politique de l’union des forces Républicaines l’UFR a travaillé avec le chef de l’Etat pour son deuxième mandat  n’arrête pas d’alimenter les débats dans la cité. Pour en savoir plus, la rédaction du journal le Renard a rencontré l’honorable DEEN Touré pour un entretien.

L’Indexeur: Présentez-vous  à nos lecteurs SVP ?
Honorable Deen Touré : Je suis docteur Deen Touré député  à l’Assemblé Nationale Président du groupe Parlementaire Alliance Républicaine.    
 
 Quelle est la nouvelle ligne politique du parti l’UFR ?
Je pense que vous avez tous suivi l’évolution des choses depuis, après  les élections et suite l’assemblée générale de l’UFR à l’issue de laquelle le leader de l’UFR  Sidya Touré a tenu un discours dans lequel il a indiqué clairement l’orientation du parti. Disons que  notre parti par rapport à des passés récents, s’est recentré après avoir tiré les leçons des cinq ans écoulés aussi bien de la gestion de l’opposition  et de celle de l’Etat.  En conclusion de tout ça et de  tout  ce qui s’est passé, nous avons décidé de recentrer notre parti en quittant l’opposition Républicaine et en se déclarant favorable à participer aux  actions de construction pour faire avancer les projets présidentiels du prof Alpha Condé. En clair,  l’UFR est engagée à travailler avec le prof Alpha Condé pour le bien de la Guinée et des guinéens.

 Pour quoi, l’UFR n’a eu  que 6% des voix du scrutin du 11 octobre, ce qui est contraire en 2010 ? 
Je dis que les résultats chiffrés que nous avons vus depuis que les élections ont commencé en Guinée, nous ne pensons pas que c’est notre valeur qui a été ressortie parce que les conditions des élections ont souvent laissé à désirer. Donc,  nous ne nous basons pas trop sur ça pour classifier. Mais  nous  nous basons simplement sur l’intérêt de la Guinée, qu’est- ce que les guinéens veulent. Nous sommes perçus comme troisième force politique du pays après l’UFDG et le RPG.
En 2010, l’UFDG était avec le RPG au premier tour  et  en 2015 le  RPG  Arc-en-ciel est devant  l’UFDG et l’UFR est toujours la troisième force politique du pays.
Fort de cela, nous avons décidé de participer sincèrement aux  travaux de construction de ce pays dans ce deuxième mandat.  Nous  avons passé le temps à  protester et à manifester, on était  à la recherche d’une alternance politique dans l’opposition. On n’a pas trouvé de solution, nous avons décidé en bureau politique, ce qui est l’avis de tous ceux qui sont dans l’UFR de nous recentrer au centre pour faire une force de suggestion, de critiques objectives et de propositions, mais une force de collaboration avec le RPG pour le bien de la Guinée.

 Que répondez-vous aux personnes qui vous traitent de traîtres, après le changement politique de l’UFR ?
Comme on est en politique, les gens se donnent  la permission de dire ce qu’ils veulent, analysez- vous-même  quand on a dit qu’on faisait  une alliance en 2010 avec l’UFDG, personne ne nous a traité de traitres. En 2015 nous avons décidé de travailler avec le RPG ils nous traitent de traitres. Pendant ce temps ceux qui quittent d’autres formations politiques pour le RPG on ne dit rien. Nous, on a jamais quitté l’UFR pour aller quelque part, on a simplement pris une position qui est différente de celle qu’on avait avant.
Quand on est arrivé au scrutin du 11 octobre 2015,  chacun est allé de son côté, personne n’a dit qu’on est traitres.  Maintenant, nous ne sommes pas   à la  phase des élections, la Cour constitutionnelle a   consacré  les résultats de la CENI. Donc,   en tant que formation politique, nous avons dit qu’on ne peut  pas passer ces 5 ans là à   protester,  nous voulons travailler autrement  et il n’ya pas de traitrise dans ça.  C’est un sujet que  je ne veux pas débattre,  parce que ça les aide à  communiquer. Vraiment, Cela ne nous regarde pas, chaque parti est libre de faire ce qu’il  veut dans les normes de la loi. 

C’est pour cela qu’on ne comprend rien, hier on pouvait  comprendre  mais aujourd’hui  les choses sont différentes. Ce deuxième mandat, nous avons décidé d’aider ceux- là auxquels nous avons confié la gestion du pays par la voie électorale, de contribuer à l’amélioration de conditions de vie des Guinéens et la création de richesse. A part de la politique, Mr Sidya Touré est quelqu’un qui a toujours contribué à la création de l’emploi en Guinée avant qu’il ne soit même dans la politique. Moi je dirai que c’est le seul leader ou l’un des leaders qui a un investissement réel en termes de création de l’emploi, en termes de revenu et la création de richesse. C’est évident pour vous tous. Il a ses écoles, il a ses investissements et cela intéresse non seulement ceux qui militent pour le pouvoir et ceux qui luttent contre le pouvoir.

 Je vous dis parce que les gens font des supputations, pour quoi ils ont  fait ça, pour quoi ils n’ont pas fait comme ça.   Vous savez tout ça n’est pas fait à la base d’une promesse.  Parce qu’on ne veut plus  continuer à monter sur les capots des véhicules, à dénoncer sans solution et même risquer de s’embourber dans un conflit inter communautaire. Nous ne rentrons pas dans ça.

 Quel est votre regard sur ce  nouveau quinquennat du Pr Alpha Condé ?
Je dirais que mon regard  sur ce quinquennat, qu’il y’ait plus de richesses, d’emplois et que les guinéens aient une vie relativement améliorée,  d’ailleurs c’est le sens de l’engagement du président Sidya  Touré. On a un regard optimiste  et sincèrement, on fera de notre possible pour que les Guinéens obtiennent ce qu’ils méritent dans ces cinq ans  à venir, aussi bien sur le plan politique que sur le plan de l’action  économique.
Je pense que notre engagement n’est pas lié aux postes qui peuvent être obtenus ou pas, c’est une vision de notre président partagé par le bureau politique et accepté par tous les militants du parti ; donc nous pensons que c’est la bonne vision. Ça ne sert à rien de se nourrir de différends seulement, il faut qu’il y’ait la convergence pour voir comment faire pour qu’il y’ait  de l’emploi en Guinée. Vous savez quand les gens sont  intéressés pour leur pays, ils ne  parlent que  de leur pays et non des postes, c’est vrai que le président Sidya  Touré a rencontré le président de la république mais ils n’ont parlé que de la Guinée.
 Votre  Mot de la fin ?

J’aimerai bien  que les guinéens perçoivent de  la bonne volonté du président Sidya Touré à aller de l’avant et à  collaborer avec les forces du progrès de la Guinée pour le bien- être de Tous ».

Interview réalisée par Alseny Camara

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