« J’aimerais bien que les guinéens perçoivent de la bonne volonté du président Sidya Touré à
aller de l’avant et à collaborer avec les forces du progrès de la Guinée pour
le bien- être de Tous »
La
nouvelle ligne politique de l’union des forces Républicaines l’UFR a travaillé
avec le chef de l’Etat pour son deuxième mandat
n’arrête pas d’alimenter les débats dans la cité. Pour en savoir plus,
la rédaction du journal le Renard a rencontré l’honorable DEEN Touré pour un
entretien.
L’Indexeur:
Présentez-vous à nos lecteurs SVP ?
Honorable
Deen Touré : Je suis docteur Deen Touré député à l’Assemblé Nationale Président du groupe
Parlementaire Alliance Républicaine.
Quelle est la nouvelle ligne politique du
parti l’UFR ?
Je pense que vous avez tous suivi l’évolution des choses
depuis, après les élections et suite
l’assemblée générale de l’UFR à l’issue de laquelle le leader de l’UFR Sidya Touré a tenu un discours dans lequel il
a indiqué clairement l’orientation du parti. Disons que notre parti par rapport à des passés récents,
s’est recentré après avoir tiré les leçons des cinq ans écoulés aussi bien de
la gestion de l’opposition et de celle
de l’Etat. En conclusion de tout ça et
de tout
ce qui s’est passé, nous avons décidé de recentrer notre parti en
quittant l’opposition Républicaine et en se déclarant favorable à participer
aux actions de construction pour faire
avancer les projets présidentiels du prof Alpha Condé. En clair, l’UFR est engagée à travailler avec le prof
Alpha Condé pour le bien de la Guinée et des guinéens.
Pour quoi, l’UFR n’a eu que 6% des voix du scrutin du 11 octobre, ce
qui est contraire en 2010 ?
Je
dis que les résultats chiffrés que nous avons vus depuis que les élections ont
commencé en Guinée, nous ne pensons pas que c’est notre valeur qui a été
ressortie parce que les conditions des élections ont souvent laissé à désirer.
Donc, nous ne nous basons pas trop sur
ça pour classifier. Mais nous nous basons simplement sur l’intérêt de la
Guinée, qu’est- ce que les guinéens veulent. Nous sommes perçus comme troisième
force politique du pays après l’UFDG et le RPG.
En 2010, l’UFDG était avec le RPG au premier tour et en
2015 le RPG Arc-en-ciel est devant l’UFDG et l’UFR est toujours la troisième
force politique du pays.
Fort de cela, nous avons décidé de participer sincèrement
aux travaux de construction de ce pays
dans ce deuxième mandat. Nous avons passé le temps à protester et à manifester, on était à la recherche d’une alternance politique
dans l’opposition. On n’a pas trouvé de solution, nous avons décidé en bureau
politique, ce qui est l’avis de tous ceux qui sont dans l’UFR de nous recentrer
au centre pour faire une force de suggestion, de critiques objectives et de
propositions, mais une force de collaboration avec le RPG pour le bien de la
Guinée.
Que répondez-vous aux personnes qui vous
traitent de traîtres, après le changement politique de l’UFR ?
Comme on est en politique, les gens se donnent la permission de dire ce qu’ils veulent,
analysez- vous-même quand on a dit qu’on
faisait une alliance en 2010 avec
l’UFDG, personne ne nous a traité de traitres. En 2015 nous avons décidé de
travailler avec le RPG ils nous traitent de traitres. Pendant ce temps ceux qui
quittent d’autres formations politiques pour le RPG on ne dit rien. Nous, on a
jamais quitté l’UFR pour aller quelque part, on a simplement pris une position
qui est différente de celle qu’on avait avant.
Quand on est arrivé au scrutin du 11 octobre 2015, chacun est allé de son côté, personne n’a dit
qu’on est traitres. Maintenant, nous ne
sommes pas à la phase des élections, la Cour
constitutionnelle a consacré les résultats de la CENI. Donc, en tant que formation politique, nous avons
dit qu’on ne peut pas passer ces 5 ans
là à protester, nous voulons travailler autrement et il n’ya pas de traitrise dans ça. C’est un sujet que je ne veux pas débattre, parce que ça les aide à communiquer. Vraiment, Cela ne nous regarde
pas, chaque parti est libre de faire ce qu’il
veut dans les normes de la loi.
C’est pour cela qu’on ne comprend rien, hier on
pouvait comprendre mais aujourd’hui les choses sont différentes. Ce deuxième
mandat, nous avons décidé d’aider ceux- là auxquels nous avons confié la
gestion du pays par la voie électorale, de contribuer à l’amélioration de
conditions de vie des Guinéens et la création de richesse. A part de la
politique, Mr Sidya Touré est quelqu’un qui a toujours contribué à la création
de l’emploi en Guinée avant qu’il ne soit même dans la politique. Moi je dirai
que c’est le seul leader ou l’un des leaders qui a un investissement réel en
termes de création de l’emploi, en termes de revenu et la création de richesse.
C’est évident pour vous tous. Il a ses écoles, il a ses investissements et cela
intéresse non seulement ceux qui militent pour le pouvoir et ceux qui luttent
contre le pouvoir.
Je vous dis parce
que les gens font des supputations, pour quoi ils ont fait ça, pour quoi ils n’ont pas fait comme
ça. Vous savez tout ça n’est pas fait à
la base d’une promesse. Parce qu’on ne
veut plus continuer à monter sur les
capots des véhicules, à dénoncer sans solution et même risquer de s’embourber
dans un conflit inter communautaire. Nous ne rentrons pas dans ça.
Quel est votre regard sur ce nouveau quinquennat du Pr Alpha Condé ?
Je dirais que mon regard
sur ce quinquennat, qu’il y’ait plus de richesses, d’emplois et que les
guinéens aient une vie relativement améliorée,
d’ailleurs c’est le sens de l’engagement du président Sidya Touré. On a un regard optimiste et sincèrement, on fera de notre possible
pour que les Guinéens obtiennent ce qu’ils méritent dans ces cinq ans à venir, aussi bien sur le plan politique que
sur le plan de l’action économique.
Je pense que notre engagement n’est pas lié aux postes
qui peuvent être obtenus ou pas, c’est une vision de notre président partagé
par le bureau politique et accepté par tous les militants du parti ; donc
nous pensons que c’est la bonne vision. Ça ne sert à rien de se nourrir de
différends seulement, il faut qu’il y’ait la convergence pour voir comment
faire pour qu’il y’ait de l’emploi en
Guinée. Vous savez quand les gens sont
intéressés pour leur pays, ils ne
parlent que de leur pays et non
des postes, c’est vrai que le président Sidya
Touré a rencontré le président de la république mais ils n’ont parlé que
de la Guinée.
Votre
Mot de la fin ?
J’aimerai bien que
les guinéens perçoivent de la bonne
volonté du président Sidya Touré à aller de l’avant et à collaborer avec les forces du progrès de la
Guinée pour le bien- être de Tous ».
Interview
réalisée par Alseny Camara
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire