Face aux exigences des centrales syndicales, demandant au gouvernement de
baisser les prix des carburants à 3500 GNF, sur toute l’étendue du territoire
national ; le premier ministre Mamady Youla, au cours de leur cette semaine, a
indiqué que leurs revendications ont des conséquences lourdes sur les recettes
et les dépenses de l’Etat.
Le nouveau chef du gouvernement a également déclaré que la mesure
consistant à baisser le prix du carburant a pour conséquence majeure de baisser
les recettes de l’Etat. Selon lui, dans tous les pays, les hydrocarbures
constituent une des ressources privilégiées des recettes fiscales. Puisqu’il y
a des taxes spéciales qui viennent augmenter les revenus de l’Etat. Ces
demandes jouent défavorablement sur les finances publiques dans un contexte
déjà très difficile.
Poursuivant sa communication, Mamady Youla a aussi noté que son engagement
dans ce dialogue social, est pour demander la compréhension des syndicats pour
que des solutions qui préservent les bases de l’économie du pays soient
privilégiées. Pour lui, le gouvernement doit s’atteler à cette demande sociale
d’importance effective.
‘’Il faudrait que les syndicats sachent que l’Etat supporte des coûts
élevés et doit s’engager dans l’amélioration de la desserte en eau et en
électricité, dans les domaines de la santé et l’éducation’’, a dit Mamady
Youla, en présence des syndicats.
Il a fait comprendre que la situation des finances publiques est tendue par
l’impact de la crise Ebola, que la Guinée a connue ces deux dernières années.
A noter que les négociations se poursuivent toujours entre le gouvernement
guinéen et les centrales syndicales.
Source :Guineeconakry.info
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