Le Journal L'INDEXEUR

Le Journal L'INDEXEUR

vendredi 12 février 2016

Honorable Sékou Yaya Barry: « On peut ne pas aimer Sydia Touré, mais tout le monde reconnait ses capacités intellectuelles et l’expérience qu’il a en matière de gestion de l’Etat »

 Notre rédaction a récemment rencontré l’honorable Sékou Yaya Barry député à l’Assemblée Nationale, membre de l’Alliance des Républicains. Avec lui, nous avons abordé  divers sujets sur l’actualité brulante du pays. A bâton rompu. 

L’Indexeur: Présentez-vous à nos lecteurs svp ?
Honorable Sékou Yaya Barry: Je suis l’honorable Sékou Yaya Barry, député à l’Assemblée Nationale, membre de l’Alliance des Républicains.
L’alliance des républicains n’est plus dans l’opposition, quelle est votre position actuelle ?
Au fait, nous faisons notre travail de député, le rôle du député est de voter les lois et contrôlé les actions gouvernementales. Le député, dans les conditions normales, n’a pas de couleur. Il défend le peuple, il défend ceux qui l’on élu, il défend les conditions de vie de ses populations sans normalement tenir compte de ses obédiences politiques. Je fais ce travail, je pense le faire normalement et honnêtement dans l’intérêt de tout le monde et dans l’intérêt du peuple de Guinée.  
Quelle est la position de l’Assemblée Nationale par rapport à la diminution du prix du carburant à la pompe?
L’Assemblé n’est pas chargée de fixer les prix, elle donne l’autorisation au pays, à l’exécutif à percevoir les impôts et les taxes de l’Etat au niveau d’une Nation. Mais les prix qui intéressent la vie quotidienne des populations, c’est du domaine de l’exécutif et les négociations qui doivent découler de ça viennent de la société civile et des syndicats. Ce sont eux qui doivent être les porteurs d’une révision de ces prix, ce sont eux qui doivent négocier en tant que responsables de la société civile pour amener l’Etat a changé ou rectifié les prix au niveau des consommateurs.
Après le divorce entre L’UFR et l’Opposition dite Républicaine, l’Honorable Jean Marque Téliano à aussi  démissionné dans votre Alliance, quel est votre avis?
Effectivement, il a décidé de quitter notre groupe parlementaire, mais il en a voulu faire un spectacle, sans suivre les procédures normales qui méritent dans les conditions en quittant un groupe parlementaire. L’objectif, c’était de voir ridicule et de voir l’UFR dans des conditions inconfortables, mais il y a eu une réparation de Dieu tout de suite parce que sans consultation, le député de Lola a décidé séance tenante, de sa volonté de venir dans notre groupe parlementaire. Donc un moins un égale à zéro. Et donc, nous avons pratiquement notre groupe parlementaire, il a fait des altitudes qui ne sont pas digne d’un homme responsable, ça je peux vous le dire.
Pourquoi l’Assemblée Nationale a réduit le budget de l’état dans les finances publiques de cette année?
Au fait, le budget, c’est une dépense et une recette. Dans les conditions normales, c’est comme en famille,  tu ne peux manger que ce que tu as eu pendant un mois, si on prend le mois comme référence. Ce que tu dois donner à la famille, c’est ce qui doit correspondre à ce que tu gagne et si tu prétends manger tout ce que tu as, tu te crée des problèmes. Cela dit, en Guinée nous devons faire en sorte qu’il y ait une création d’emploi.  Parce que c’est quand il y a beaucoup plus de recette que le budget doit être beaucoup plus conséquent pour les dépenses. On dit aussi que les dépenses entrainent des recettes, c’est vrai. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation de récession, nous sommes avec des bailleurs de fond qui nous demande des restructurations à faire.
Donc, dans cette situation les institutions de Breeton Wood nous accompagnent alors ils ont des exigences, nous somme obligé de nous soumettre à ces exigences jusqu'à ce que nous soyons suffisamment indépendant financièrement. Ce sont ces exigences qui nous amène à faire des coupes stratégiques dans le budget pour nous permettre de tenir jusqu’à un moment donné, voilà ce qui ce passe aujourd’hui à l’Assemblée. C’est ce qui nous a amené à voter ce budget. Et comme c’est ce qui a amené l’exécutif, à mon sens, à présenter un budget qu’il faut reconnaitre très faible, mais qui nous permet de rebondir   après une année très déprimante.
L’UFR a décidé d’accompagner le président de la république, alors qu’est ce que l’UFR  va concrètement apporter à la mouvance présidentielle ?
D’abord, la première chose, c‘est la paix. C’est extrêmement important pour un pays. Nous avons fait cinq 5 ans de lutte politique, nous nous sommes battus et nous avons demandé au pouvoir à changer sa façon de fonctionner. Et pendant 5 ans, ça nous à conduit à des manifestations qui, malheureusement ont enregistré des morts et des casses, il y a eu beaucoup de biens gâtés. On s’est dit, il lui reste 5 ans et il a été élu, est ce qu’il faut continuer à faire des manifestations, à rendre encore le peuple plus misérable.
On s’est di que nous ne sommes pas d’accord, ne ce reste que dire que nous t’accompagnons, c’est déjà beaucoup de choses qu’on apporte. Parce que nous apportons une volonté de ne plus participé à créer des troubles dans le pays. Cela, pour permettre aux Guinéens de voir claire pendant ces 5 dernières années, et d’avoir un peu plus de ressources. C’est cela notre objectif, et c’est ce que nous voulons. En plus de cela, nous estimons que nous avons de l’expérience à travers notre leader.
On peut ne pas aimer Sydia Touré, mais tout le monde reconnait ses capacités intellectuelles et l’expérience qu’il a en matière de gestion de l’Etat. Donc nous voulons que cela soit pratique et complétive sur le terrain. C’est pourquoi nous avons ouvert les bras, demander à celui qui a  eu le pouvoir que « nous somme à tes cotés, nous avons de l’expérience, nous pouvons contribuer, nous somme à ta disposition, à lui de rebondir sur cette question et de nous prendre au sérieux et à nous utilisant conséquemment. Pour aider à ce que les guinéens soufflent un peu.
Votre mot de la fin?
Mon ambition, c’est de voir les Guinéens ensemble, je crois qu’il faut faire la politique avec beaucoup d’humanisme ; il ne faut pas gérer la politique avec le cœur, la politique se gère avec la tête et pour cela il faut amener les Guinéens à se donner la main. Il ne faut jamais perdre de vue que nous faisons la politique pour les Guinéens, il ne faut jamais perdre de vue que ce que nous faisons ne doit pas entamé le tissu social Guinéen et nous devons faire que cela soit raffermit tous les jours dans le combat politique que nous menons
Interview réalisé par Alseny Camara          

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Publicité

Publicité