Notre
rédaction a récemment rencontré l’honorable Sékou Yaya Barry député à
l’Assemblée Nationale, membre de l’Alliance des Républicains. Avec lui, nous
avons abordé divers sujets sur
l’actualité brulante du pays. A bâton rompu.
L’Indexeur:
Présentez-vous à nos lecteurs svp ?
Honorable
Sékou Yaya Barry:
Je suis l’honorable Sékou Yaya Barry, député à l’Assemblée Nationale, membre de
l’Alliance des Républicains.
L’alliance
des républicains n’est plus dans l’opposition, quelle est votre position
actuelle ?
Au fait, nous faisons notre travail de
député, le rôle du député est de voter les lois et contrôlé les actions
gouvernementales. Le député, dans les conditions normales, n’a pas de couleur.
Il défend le peuple, il défend ceux qui l’on élu, il défend les conditions de
vie de ses populations sans normalement tenir compte de ses obédiences
politiques. Je fais ce travail, je pense le faire normalement et honnêtement
dans l’intérêt de tout le monde et dans l’intérêt du peuple de Guinée.
Quelle
est la position de l’Assemblée Nationale par rapport à la diminution du prix du
carburant à la pompe?
L’Assemblé n’est pas chargée de fixer les
prix, elle donne l’autorisation au pays, à l’exécutif à percevoir les impôts et
les taxes de l’Etat au niveau d’une Nation. Mais les prix qui intéressent la
vie quotidienne des populations, c’est du domaine de l’exécutif et les
négociations qui doivent découler de ça viennent de la société civile et des
syndicats. Ce sont eux qui doivent être les porteurs d’une révision de ces
prix, ce sont eux qui doivent négocier en tant que responsables de la société
civile pour amener l’Etat a changé ou rectifié les prix au niveau des
consommateurs.
Après
le divorce entre L’UFR et l’Opposition dite Républicaine, l’Honorable
Jean Marque Téliano à aussi
démissionné dans votre Alliance, quel est votre avis?
Effectivement, il a décidé de quitter notre
groupe parlementaire, mais il en a voulu faire un spectacle, sans suivre les
procédures normales qui méritent dans les conditions en quittant un groupe
parlementaire. L’objectif, c’était de voir ridicule et de voir l’UFR dans des
conditions inconfortables, mais il y a eu une réparation de Dieu tout de suite
parce que sans consultation, le député de Lola a décidé séance tenante, de sa
volonté de venir dans notre groupe parlementaire. Donc un moins un égale à
zéro. Et donc, nous avons pratiquement notre groupe parlementaire, il a fait
des altitudes qui ne sont pas digne d’un homme responsable, ça je peux vous le
dire.
Pourquoi
l’Assemblée Nationale a réduit le budget de l’état dans les finances publiques
de cette année?
Au fait, le budget, c’est une dépense et une
recette. Dans les conditions normales, c’est comme en famille, tu ne peux manger que ce que tu as eu pendant
un mois, si on prend le mois comme référence. Ce que tu dois donner à la
famille, c’est ce qui doit correspondre à ce que tu gagne et si tu prétends
manger tout ce que tu as, tu te crée des problèmes. Cela dit, en Guinée nous
devons faire en sorte qu’il y ait une création d’emploi. Parce que c’est quand il y a beaucoup plus de
recette que le budget doit être beaucoup plus conséquent pour les dépenses. On
dit aussi que les dépenses entrainent des recettes, c’est vrai. Aujourd’hui,
nous sommes dans une situation de récession, nous sommes avec des bailleurs de
fond qui nous demande des restructurations à faire.
Donc, dans cette situation les institutions de
Breeton Wood nous accompagnent alors ils ont des exigences, nous somme obligé
de nous soumettre à ces exigences jusqu'à ce que nous soyons suffisamment indépendant
financièrement. Ce sont ces exigences qui nous amène à faire des coupes
stratégiques dans le budget pour nous permettre de tenir jusqu’à un moment
donné, voilà ce qui ce passe aujourd’hui à l’Assemblée. C’est ce qui nous a
amené à voter ce budget. Et comme c’est ce qui a amené l’exécutif, à mon sens,
à présenter un budget qu’il faut reconnaitre très faible, mais qui nous permet
de rebondir après une année très
déprimante.
L’UFR a
décidé d’accompagner le président de la république, alors qu’est ce que
l’UFR va concrètement apporter à la
mouvance présidentielle ?
D’abord, la première chose, c‘est la paix. C’est
extrêmement important pour un pays. Nous avons fait cinq 5 ans de lutte
politique, nous nous sommes battus et nous avons demandé au pouvoir à changer sa
façon de fonctionner. Et pendant 5 ans, ça nous à conduit à des manifestations qui,
malheureusement ont enregistré des morts et des casses, il y a eu beaucoup de
biens gâtés. On s’est dit, il lui reste 5 ans et il a été élu, est ce qu’il
faut continuer à faire des manifestations, à rendre encore le peuple plus
misérable.
On s’est di que nous ne sommes pas d’accord,
ne ce reste que dire que nous t’accompagnons, c’est déjà beaucoup de choses
qu’on apporte. Parce que nous apportons une volonté de ne plus participé à créer
des troubles dans le pays. Cela, pour permettre aux Guinéens de voir claire
pendant ces 5 dernières années, et d’avoir un peu plus de ressources. C’est cela
notre objectif, et c’est ce que nous voulons. En plus de cela, nous estimons
que nous avons de l’expérience à travers notre leader.
On peut ne pas aimer Sydia Touré, mais tout
le monde reconnait ses capacités intellectuelles et l’expérience qu’il a en
matière de gestion de l’Etat. Donc nous voulons que cela soit pratique et
complétive sur le terrain. C’est pourquoi nous avons ouvert les bras, demander
à celui qui a eu le pouvoir que
« nous somme à tes cotés, nous avons de l’expérience, nous pouvons
contribuer, nous somme à ta disposition, à lui de rebondir sur cette question
et de nous prendre au sérieux et à nous utilisant conséquemment. Pour aider à
ce que les guinéens soufflent un peu.
Votre
mot de la fin?
Mon ambition, c’est de voir les Guinéens
ensemble, je crois qu’il faut faire la politique avec beaucoup
d’humanisme ; il ne faut pas gérer la politique avec le cœur, la politique
se gère avec la tête et pour cela il faut amener les Guinéens à se donner la
main. Il ne faut jamais perdre de vue que nous faisons la politique pour les
Guinéens, il ne faut jamais perdre de vue que ce que nous faisons ne doit pas
entamé le tissu social Guinéen et nous devons faire que cela soit raffermit tous
les jours dans le combat politique que nous menons
Interview
réalisé par Alseny Camara
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