La société
des transports de Guinée (Sotragui) traverse en ce moment une mauvaise passe,
quatre ans après la mise en circulation d'une flotte de 100 bus offerts par la
Chine à la Guinée, dans le cadre de la coopération bilatérale, a-t-on appris ce
week-end auprès du ministère guinéen des Transports.
Ce constat a
été fait par le personnel de la société vendredi, suite à une réunion qui avait
pour but de mettre en place une commission de gestion de l'entreprise, après la
"fuite" du directeur général Bocar Sidibé, qui aurait déserté son
bureau, depuis plusieurs jours, sans donné de nouvelles.
Le
porte-parole du syndicat de la société de transport de Guinée, Alexandre
Camara, a reconnu à cette occasion que sur les 100 bus lancés au départ dans la
circulation, seuls 5 seraient aujourd'hui disposés à fonctionner normalement.
Les
travailleurs ont dénoncé de concert ce qu'ils qualifient de "mauvaise
gestion et d'incompétence" de leur directeur général.
L'inquiétude
gagne les travailleurs de la Sotragui, qui n'auraient perçu aucun salaire
depuis deux mois.
La société
n'aurait ni stock de carburant, ni pièces de rechange, déplorent-ils.
La Sotragui
doit une enveloppe estimée à près de 700.000 euros à des fournisseurs de
carburant et de pièces de rechange, alors que ses caisses seraient vides.
Le président
guinéen Alpha Condé a été saisi selon les syndicats de cette affaire.
Source : Xinhua
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