Deux malades d'Ebola identifiés dans le sud de la Guinée après le décès de
deux membres de leur famille atteints par le virus ont été admis dans un centre
de traitement, a annoncé vendredi l'ONG Alima, qui les a pris en charge.
Il s'agit d'"une mère et de son fils de 5 ans", a indiqué de son
côté l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans un communiqué, précisant
avoir été alertée sur une possible résurgence d'Ebola en Guinée depuis le 16
mars, à la suite de décès inexpliqués dans une famille présentant des symptômes
du virus.
Les équipes dépêchées sur place par l'OMS et le ministère de la Santé
"s'efforceront d'enquêter sur l'origine des nouvelles contaminations et
d'identifier, isoler, vacciner et surveiller tous les contacts des nouveaux cas
et des morts", ajoute l'organisation.
Selon un communiqué d'Alima, "deux patients confirmés Ebola ont été
pris en charge par l'organisation Alima (The Alliance For International Medical
Action) qui a rouvert en urgence le centre de traitement Ebola de N'Zérékoré, en
Guinée forestière", à une centaine de kilomètres de Koropara, où les
nouveaux cas ont été signalés.
"Nous espérons que ce nouveau foyer sera très vite circonscrit car
aujourd’hui les autorités et les communautés se sont approprié les bonnes
pratiques pour lutter contre la maladie", a dit le président d'Alima,
Richard Kojan, présent en Guinée, cité dans le texte.
L'ONG, qui a participé à l'expérimentation d'un traitement antiviral
japonais prometteur contre Ebola, assure en Guinée "des soins médicaux et
un soutien psycho-social à près de 115 patients guéris".
Le virus Ebola a été identifié sur deux personnes d'une même famille
décédées dans le sud-est de la Guinée, ainsi qu'au moins deux de leurs proches,
les deux premiers cas signalés dans ce pays depuis que la fin de l'épidémie y a
été proclamée le 29 décembre, a annoncé jeudi le gouvernement.
Une source proche de la Coordination locale de lutte contre Ebola a précisé
à l'AFP sous le couvert de l'anonymat que les deux personnes décédées étaient
un couple marié.
Jeudi matin, l'OMS avait pourtant annoncé l'arrêt présumé de "toutes
les chaînes de transmission initiales" de l'épidémie en Afrique de l'Ouest
après la fin du dernier épisode de la maladie en Sierra Leone voisine.
Source : AFP
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