Le journal
Le Monde et 106 autres rédactions dans 76 pays, coordonnées par le Consortium
international des journalistes d’investigation (ICIJ), ont eu accès à une masse
d’informations inédites qui jettent une lumière crue sur le monde opaque de la
finance offshore et des paradis fiscaux.
Les 11,5
millions de fichiers proviennent des archives du cabinet panaméen Mossack
Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et
2015. Il s’agit de la plus grosse fuite d’informations jamais exploitée par des
médias.
Les « Panama
papers » révèlent qu’outre des milliers d’anonymes, de nombreux chefs d’Etat,
des milliardaires, des grands noms du sport, des célébrités ou des
personnalités sous le coup de sanctions internationales ont recouru à des
montages offshore pour dissimuler leurs actifs.
Parmi ces
personnalités, Jeune Afrique, cite Mamadie Touré, la 4ème épouse de l’ancien
président guinéen, Mamadie Touré.
Elle est
ainsi citée dans un autre scandale après celui de BSGR.
On se
rappelle qu’en 2014, ses trois propriétés en Floride (USA) avaient été saisies.
Parce qu’elle aurait reçu, selon la justice américaine, des paiements de 5.3
millions de dollars afin d’aider une compagnie minière, BSGR du milliardaire
israélien, Benny Steinmetz, à acquérir des droits sur le gisement de Simandou.
La saisie de
ses biens dont un restaurant faisait partie d’un processus pour déterminer si
le droit d’exploiter le gisement de Simandou accordé à BSGR viole la loi
américaine qui interdit à une société d’utiliser la corruption pour avoir des
contrats et blanchir ses bénéfices aux Etats Unis.
La valeur
des biens immobiliers de Mamadie saisis en Floride était évaluée à 1 million de
dollars. A l’époque les procureurs fédéraux affirmaient que les biens qui
incluent trois maisons dans la banlieue de Jacksonville et un assortiment de
matériel de restaurant tels que des réfrigérateurs, des grillades et des
vitrines pour des poissons – étaient le fruit de blanchiment d’argent et un système
de corruption pour obtenir des droits miniers en Guinée.
Source : Guinee7
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire