Edito : L’insalubrité à Conakry, les autorités impuissantes devant les montagnes d’ordures!

Guinée-Conakry, La ville de Conakry est l’une des capitales la plus sale au monde, partout dans les communes, les ordures sont entassées anarchiquement sans aucune disposition. Par endroits, les tas d’ordures ont formé de montagnes d’ordures, qui dégagent des odeurs nauséabondes. En ce moment d’hivernage, les fossés de canalisation sont devenus des dépotoirs d’ordures pour les citoyens. Sur l’axe Fidel Castro, des ordures sont disposés partout. Ce qui reflète l’image d’une capitale abandonnée à elle-même.

Malgré la succession de gouverneurs dans cette ville, l’assainissement de la ville de Conakry est resté toujours un défit qui n’a toujours pas été relevé. Mais, il est possible que la capitale soit propre, par exemple à l’occasion des visites des chefs d’Etats dans notre pays. L’Etat guinéen a mis la main dans la poche pour rendre sa ville propre. Une façon pour lui de masquer la vraie physionomie du pays. Mais, en réalité c’est une ville dépotoirs d’ordures.

Face à cette insalubrité, gouvernés et gouvernants se rejettent les responsabilités. Mais, la grosse partie revient à l’Etat qui est incapable de mettre en place une politique nationale d’assainissement de la ville de Conakry. Pourtant, le temps du premier régime, il existait un service d’insalubrité publique qui a porté fruit. Pour quoi les autorités d’aujourd’hui ne se référent pas à cette politique ? Hélas, L’égoïsme et l’intérêt personnel sont devenus la monnaie courante chez-elles. On s’en fou de l’assainissement, d’ailleurs ce n’est pas notre affaire. Voila, ce qui ressort du comportement de nos dirigeants.

Ce qui dénote à suffisance que les autorités du pays, n’ont aucun souci de rendre la capitale propre. Les tas d’ordures qui dégagent des odeurs nauséabondes sont devenus des voisinages pour de nombreuses populations de la capitale Conakry, celles-ci ignorent d’ailleurs les conséquences terribles qu’engendre cette insalubrité. Car, dans plusieurs marchés et quartiers de Conakry, pendant que les uns font le commerce en compagnie de ces tas d’ordures, les autres vont jusqu’à consommer des aliments à côté. Des pratiques qui provoquent des maladies comme le paludisme, la tuberculose et même l’Ebola qui vient de ressurgir en région forestière.
La question est de savoir entre le gouvernorat et le Ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation, qui gère le budget de l’assainissement ?

Aboubacar sosumah