Les autorités guinéennes ont fait cas ce jeudi de leur préoccupation du
sort du réseau routier national, après un constat alarmant dressé par le
département des Travaux publics, selon lequel les routes sont souvent livrées
"à toutes sortes d'agressivités dues aux surcharges, au mauvais
comportement des usagers et des riverains".
Ainsi dans un projet de loi élaboré dans ce sens et soumis à l'appréciation
du gouvernement, il est indiqué que le patrimoine routier de la Guinée est
d'environ 43.301 km de réseau routier national hors voiries urbaines dont
seulement 2.346 km de routes revêtues.
Le département des Travaux publics propose que le principe "de
casseur/payeur soit désormais appliqué à l'égard de ces derniers".
Le contenu de ce projet de loi porterait, entre autres, "sur la
consistance du patrimoine routier, les règles concernant l'usage de la route,
les règles fixant les conditions des contrôles techniques des véhicules et du
pesage routier, les sanctions infligées aux usagers qui contreviennent aux
règles fixées".
Le gouvernement guinéen serait ainsi convenu ce jeudi de "la nécessité
de régler la tutelle du patrimoine routier et d'avoir des entités qui gèrent
les routes avec des moyens appropriés".
Il a été également question de la mise en place "de façon prioritaire
de l'ordre dans l'espace public et de réorganiser le transport routier à
Conakry".
Des actes réglementaires seraient aussi prévus pour des sanctions
financières et la codification des routes, parmi les mesures envisagées par les
autorités.
Source : Xinhua
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