En Guinée, après plus de deux semaines d'une grève qui paralyse le secteur de l'éducation, des négociations se sont ouvertes le 28 février au palais du peuple de Conakry.
De part et d'autre du médiateur de la République, Mohamed Saïd Fofana, siègent les représentants du gouvernement et le bureau exécutifs du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) principal syndicat d'enseignants, sous l'oeil des autorités religieuses.
A l'issue de cette première journée, les syndicalistes semblent mener la danse. Première victoire : la reconnaissance d'Aboubacar Soumah, principal leader de cette grève d'abord qualifiée de « sauvage », par les autorités.
Reçu le 27 février par le président de la République, Alpha Condé, il siège désormais à la table des négociations. Il vient d'obtenir la levée des sanction à son encontre, sa première revendication, mais reste intraitable sur la seconde : augmentation immédiate des salaires à hauteur de 40% avec effet rétroactif.
Source: RFI
jeudi 1 mars 2018
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