Dans
une déclaration rendue publique ce mardi 02, octobre 2018, Le Bureau exécutif
National du SLECG version Kadiatou Bah
invite les enseignants de reprendre le chemin de l’école ce mercredi 03,
octobre 2018, sur toute l’étendue du territoire nationale. Il demande également
aux enseignants d’accepter le toilettage du fichier éducatif pour permettre une
parfaite lisibilité des ressources humaines.
Nous vous proposons de lire un extrait de ladite
déclaration lue par la secrétaire générale du SLECG Mme Kadiatou Bah.
« Chers confrères enseignants,
chercheurs de Guinée, nos enfants ont presque tout perdu de l’année scolaire passé, c’est ce qui en
toute conscience provoqué un séisme dans le système éducatif guinéen avec des
échecs incommensurables qui ont pris l’allure de légende avec une lourde tribu
dans les finances des parents d’élevés.
Chers confrères
enseignants, chercheurs de Guinée,
Personne n’ignore aujourd’hui la précarité
qui caractérise notre vie de tous les jours à cause de ce revenu. Il est
inutile de rappeler ici que ceux qui ont négocié en connaissance de cause les
statuts des travailleurs de l’éducation ainsi que les 40% sont toujours là et,
ils sont encore disponibles et disposés à faire appel à leur expérience d’entant pour continuer ce combat dans la légalité
et la légitimité.
Car, en réalité qu’avons-nous gagné de ces
turbulences interminables, sinon la perte d’une partie de nos compétences et de
notre crédibilité, d’om tous les noms d’oiseaux desquels on nous qualifie aujourd’hui.
Chers confrères et chers camarades enseignants, chercheurs de Guinée.
Allons-nous récidiver en persistant dans une
telle épreuve qui a, en dehors de déchéance et de perte de crédibilité produit
des ravages : des morts d’hommes, des blessés sur la population, des viols
sur mineurs ainsi que des dégâts inqualifiables au détriment de nos
compatriotes Guinéen.
Toute cette situation n’a contribué qu’à
ternir notre mémoire. Compromettre l4avenir de nos enfants, ruiner les parents
d’élèves et obscurcir l’horizon l’enseignement en Guinée.
Chers confrères
et chers camarades enseignants,
chercheurs de Guinée.
Le Bureau exécutif National du SLECG vous invite à prendre de la hauteur
car toute cette lutte n’est pas la vôtre dans la mesure où, elle est menée sous
des couleurs qui ne vous ressemblent point.
Aujourd4hui d’ailleurs, il a été un contrôle
dans le secteur le secteur éducatif, le SLECG estime que son importance ne sera
déterminée qu’au finish si les résultats permettent une parfaite lisibilité
dans les ressources humaines en présence et surtout si cela devra aboutir à éradiquer
les fictifs qui ont toujours grossi nos rangs.
C’est pourquoi, le Bureau exécutif du SLECG
Vous invite tous enseignants et enseignantes
à rester droit dans votre dignité et votre noblesse pour continuer à exercer
librement votre mission, afin d’éviter de retomber dans les arcades d’une telle
entreprise
A accepté de reprendre normalement les cours
dans toutes les institutions éducatives le 03 octobre 2018, en pensant à vos
propres enfants, aux enfants des autres ainsi qu’à la misère que votre absence
devra jouer chez les parents d’élèves.
Rappelle à tous, la mission régalienne et
noble qui est la nôtre et qui ne peut ni être vendue ni être troquée.
Rappelle entre autres que la fête des
enseignants le 05 octobre de cette année sera une occasion pour parler de la
préoccupation des enseignants, de leur vie de travail et leur rémunération.
Que le SLECG crée en 1991 pour les
enseignants n’a été qu’un syndicat de participation avec comme objectif l’amélioration des
conditions de vie et de travail des enseignants et avec comme attente la
qualification du système éducatif guinéen.
Invite le gouvernement de la République au
respect des recommandations de l’OIT en matière
de négociation collective au niveau national, les négociations tripartites en
particulier, ceci pour éviter à notre pays des perturbations récurrentes dans le circuit des revendications.
Dit halte à cette méthode empirique et
violente de réclamation surtout que celle-ci n’augure aucun lendemain meilleur
pour les bénéficiaires. »
Aboubacar
Soumah
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