Pour des raisons de sécurité, l’autorité civile peut mettre tout un village en quarantaine. Elle peut interdire la circulation. Elle peut interdire à certains médias de communiquer, à certains journaux de publier en état d’urgence. Tout ce qui peut affaiblir le système de sécurité, que ce soit sanitaire, physique ou alimentaire, en fonction du degré de l’urgence de la situation, toute décision vous revient désormais’’.
Donc, insiste le haut commandant de la gendarmerie, ‘’en état d’urgence, vous devenez des gens très forts. Il suffit seulement que votre décision soit en conformité avec les besoins sécuritaires.
Le jour où on va décréter l’état d’urgence dans votre zone ou sur l’ensemble du territoire national, certaines restrictions faites par la justice tombent à l’eau’’.
Cependant, souligne le directeur de la justice militaire, ‘’après 12 jours, la prorogation de l’état d’urgence ne peut être autorisée que par le parlement.
L’autorité va évaluer la situation et va donner son point de vue pour si on va prolonger l’état d’urgence ou on doit arrêter. Et cette proposition va être introduite à l’assemblée nationale qui va faire son évaluation’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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