MATD : le recensement de l'état civil au cœur d'un atelier

Doté la République de Guinée d’un état civil digne de nom, tel est l’objectif du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. C’est face à ces défis importants qu’un atelier de présentation de validation de la stratégie nationale de communication et de mobilisation sociale du programme national de recensement de l’état civil a été organisé à cet effet.

Présidant au lancement officiel de cet atelier, le ministre du MATD, Mory Condé a rappelé que cet atelier permettra de doter notre pays d’un programme avec un document national et de mobilisation sociale des citoyens afin de permettre d’informer les citoyens sur l’ensemble du territoire nationale à travers plusieurs canons de communication qui permettra le bon déroulement de ce programme qui est la mobilisation des citoyens et l’acceptation de tout le processus devant aboutir à la construction de registre national, de l’état civil. 

Par rapport au processus de recensement, le ministre Mory Condé martèle en apportant : « Nous avons plusieurs catégories de guinéens et certains ont des actes de naissance qui sont faits à la base de jugement supplétif, donc cela va nous permettre d’abord de digitaliser l’acte de naissance de l’état civil. Maintenant à l’issue de ce processus, nous allons donc appeler l’ensemble des guinéens de corriger leur donner enfin d’imprimer gratuitement ». 

Parlant de ce programme, madame Camara Zénab Touré, coordinatrice de la réforme et de la modernisation de l’état civil au niveau du MATD s’est réjoui de la tenue de cet événement qui, pour elle, c’est un programme national qui va permettre à la Guinée d’avoir deux registres très importants pour la vie de la Nation, pour le développement local ainsi que pour le développement économique sociale et culturel de notre pays. 

Aujourd’hui, c’est le registre national de l’état civil et le registre national des personnes civile et c’est quoi le registre national de l’état civil, aujourd’hui, c’est ce registre-là qui va conserver l’ensemble des faits d’état civil qui concerne un citoyen qui sont entre autres : « l’acte de naissance, l’acte de mariage, changer des résidences également, le certificat de décès délivré par la commune ect… 

Pour le registre des personnes civiles quant à elle, viendra la photo et d'empreinte digitale et avec le numérique, également vous aurez votre adresse actuelle ». Pour d’ajout, la coordinatrice nationale de la réforme et de la modernisation explique que, Chaque citoyen aura un identifiant pour lui permettre d’avoir votre information de façon générale et on aura 20.000 centres de déclarations sur l’état civil qui seront dans les structures sanitaires, les lieux de cultes c’est-à-dire mosquée et l’église, mais aussi dans les cimetières. 

Aujourd’hui, nous allons travailler sur une stratégie nationale de communication et de mobilisation sociale pour nous permettre de plutôt possible de faire ce boulot pour l’intérêt des guinéens. Pour la vulgarisation de ce programme, madame la ministre de l’Information et de la Communication a rassuré son homologue du MATD, qu’une « large communication sera faite pour permettre à l’ensemble des guinéens de comprendre l’importance de ce processus. 

Donc, c’est une partition que nous faisons aujourd’hui. Quand on parle de la communication, on parle forcément des médias parce que ce sont eux qui peuvent faire une bonne sensibilisation en vue de permettre à nos paisibles citoyens de comprendre l’avantage de ce programme, car, les médias ont un rôle capital à jouer dans ce processus. Sensibiliser la population guinéenne reste la vocation essentielle.

Donc, pour cela, il faut forcément passer par les médias, c’est pourquoi le (MATD) a jugé nécessaire de faire part aux journalistes pour la mise en place de ce processus. Aujourd’hui, c’est un travail qu’on doit vraiment faire parce que ça y va dans l’intérêt de la Guinée. Ce processus va nous permettre de faire la distinction des prénoms et noms à travers un numéro. Donc, cela va nous permettre de faciliter beaucoup de choses en République de Guinée », a fait savoir Dame Aminata Kaba. 

 Ama Sylla