Par Mamadou Bailo Diallo, secrétaire à la communication, le
mouvement des réformateurs UFDG France, porte-parole, militant du parti depuis
juillet 2003 sous l'ère bah Mamadou.
Face à la déliquescence interne de l'UFDG et au départ des
figures de proue qui en faisaient la vitalité, le silence des responsables est
aussi assourdissant que révélateur.
Dans cette tribune incisive, Mamadou Bailo Diallo, cadre
actif du parti basé en France, appelle à une refondation urgente et identifie
en Ousmane Gaoual Diallo l'alternative crédible pour ouvrir une nouvelle page
politique.
Quand les mots ne suffisent plus à couvrir les fissures
Le silence qui règne aujourd'hui au sein de l'UFDG n'est pas
un hasard : il est le résultat d'un affaissement profond du leadership, d'une
fatigue idéologique et d'un enfermement stratégique.
Pendant que certains s'emploient à parler fort, à multiplier
les attaques et les invectives, c'est bien pour tenter de masquer le vide
qu'ils ont eux-mêmes contribué à créer.
Le départ progressif des cerveaux, des bâtisseurs, des
cadres techniques et des pionniers du parti n'est pas un caprice d'ambition
personnelle. C'est un signal d'alarme, une réaction saine face à la dérive d'un
navire sans capitaine, qui tangue dans les eaux troubles d'un marais politique
sans boussole.
Cellou Dalein Diallo : un leadership arrivé à bout de
souffle
Personne ne saurait nier l'apport considérable de Cellou
Dalein Diallo dans l'ancrage politique de l'UFDG et dans le combat pour
l'alternance en Guinée.
Mais en politique, les résultats sont les seuls juges.
Depuis 2007, l'homme incarne un espoir souvent déçu. Son
score au premier tour de la présidentielle de 2010 restera historique, mais le
rêve s'est effondré.
Pourquoi ? Parce que la lucidité a manqué. L'excès de
confiance, le manque d'anticipation, l'isolement progressif de la base et des
cadres ont fini par délégitimer un leadership autrefois incontesté.
Diriger un parti ne consiste pas uniquement à mobiliser; il
faut aussi savoir déléguer, transmettre, faire émerger d'autres talents, et
parfois s'effacer au nom de l'intérêt général.
Cellou Dalein, hélas, n'a su faire ni l'un ni l'autre.
Un nouveau visage pour un nouveau souffle: Ousmane Gaoual
Diallo
Aujourd'hui, l'avenir de l'UFDG ne peut reposer sur la
nostalgie ni sur la peur du changement.
Il est temps de croire en un renouveau. Et ce renouveau
porte un nom : Ousmane Gaoual Diallo.
Souvent critiqué, caricaturé ou attaqué, il demeure pourtant
l'un des rares cadres du parti à avoir allié engagement de terrain, sens de
l'État et fidélité aux idéaux de justice et de démocratie.
Sa participation au gouvernement n'est ni un reniement, ni
une compromission, mais l'expression d'un pragmatisme patriotique servir le
pays là où les leviers d'action sont réels.
Il n'a jamais tourné le dos à ses électeurs, ni à l'UFDG. Au
contraire, il incarne cette nouvelle génération capable de conjuguer modernité,
loyauté et efficacité.
Plus jamais le cauchemar de 2010
Le changement à la tête du parti n'est plus une option.
C'est une urgence.
Ceux qui s'accrochent à la direction comme à un privilège
personnel oublient que le parti ne leur appartient pas. Il appartient à ses
militants, à sa base, à ses idées.
Aussi longtemps que la vie politique demeurera active, plus
jamais un leader à l'image de Cellou Dalein Diallo ne devra incarner l'UFDG, si
c'est pour nous replonger dans les frustrations et les désillusions du
passé.
L'heure est à la reconstruction, à l'ouverture, à la
vérité. L'avenir du parti passe par le courage de la rupture.
Mamadou Bailo Diallo secrétaire à la communication, du
mouvement des réformateurs UFDG France, porte- parole du mouvement des
réformateurs de l'Union Des Forces Démocratiques de Guinée, Fédération, France.
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