Dans une plateforme revendicative adressée au gouvernement, la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (Cntg) et l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (Ustg) ont invité les autorités à fixer le prix du litre de carburant à la pompe à 5000 francs guinéens.
Mais leurs homologues de la Confédération syndicale autonome des travailleurs et retraités de Guinée (Cosatreg) vont plus loin en demandant la ‘’baisse du prix du libre du carburant à 3500 francs guinéens à la pompe afin d’alléger effectivement et de façon substantielle le panier de la ménagère’’.
S’estimant marginalisé, Yamoussa Touré, le secrétaire général de la Cosatreg, demande à l’Etat de mettre fin à la ‘’campagne de discrimination, de désinformation, d’exclusion et de déstabilisation des centrales syndicales’’. Ils exigent l’ouverture “sans conditions” de ‘’négociations inclusives responsables et tripartites, la finalisation et la prise en charge de la nouvelle grille salariale des agents et retraités de l’Etat dans le budget de 2016 ainsi que la valorisation de leurs pensions dérisoires’’.
Ce n’est pas tout. La Cosatreg sollicite auprès de l’Etat des ‘’mesures d’accompagnement suite au relèvement et à la création de taxes (TVA sur le farine, le riz)’’ et se ‘’dit déterminée à aller jusqu’au bout afin de défendre la défense la cause de la classe ouvrière’’.
Source: VisionGuinee.Info
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