Les principales centrales syndicales guinéennes, à savoir la Confédération
nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) et l’Union syndicale des
travailleurs de Guinée (USTG), ont décidé de maintenir leur mot d’ordre de
grève pour le 15 février prochain à l’issue d’une réunion jeudi à la Bourse du
Travail, a-t-on constaté sur place.
Au cours de cette réunion d’échanges et d’information, les leaders
syndicaux ont regretté le fait que le gouvernement n’ait consenti aucun effort
pour donner satisfaction à leur plateforme
revendicative.
revendicative.
Cette plateforme porte sur la baisse des prix du carburant à la pompe à 500
FCFA, contre les 800 FCFA appliqués en ce moment dans le pays.
Les syndicats exigent également l’application de « la grille salariale
issue des accords de 2015, l’opérationnalisation de la Caisse nationale de
Prévoyance des Agents de l’Etat et l’Institut national
d’assurances maladies obligatoires, l’application du statut particulier de l’éducation et de la santé, la suppression des barrages non conventionnels », entre autres.
d’assurances maladies obligatoires, l’application du statut particulier de l’éducation et de la santé, la suppression des barrages non conventionnels », entre autres.
Le gouvernement guinéen s’est contenté de brandir comme argument les effets
néfastes causés par l’épidémie d’Ebola sur l’économie du pays dont les voyants
sont aujourd’hui au rouge, tout en indiquant que le carburant coûte moins cher
en Guinée que dans des pays voisins comme le Mali, le Sénégal ou la Côte
d’Ivoire.
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