Le Journal L'INDEXEUR

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vendredi 12 février 2016

Pêche: Une femme redynamise ONSPA

Mme Aribot M’mah Savané est la Directrice Générale de l’Office Nationale de Contrôle Sanitaire des Produits de la Pêche de l’Aquaculture (ONSPA). Depuis quelques années, elle gère cette direction qui est chargé de contrôle  Sanitaire des Produits de la Pêche de l’Aquaculture, qui se fait à plusieurs niveaux. D’abord avant que les pirogues ou les navires n’aillent à la pêche et après la pêche.

Elle insiste à ce que dans les usines de traitement des produits aussi, qu’il y ait de contrôle. Selon elle, c’est tous ces contrôles qui leurs permettent de certifier les  produits, soit à l’intérieur du pays, soit au marché sous régional ou au marché en dehors de l’Afrique.
Madame Aribot et son équipe maintiennent de changements d’habitude quand même, bien que tout n’est pas été réalisé dans sa mission, mais ceux qui évoluent dans le secteur de la pêche, des mareyeuses ou mareyeurs savent maintenant qu’’il y a des exigences qu’il faut respecter qu’il n’a pas besoin de leurs dire, mais chaque fois, il faut les rappelés. Durant cette année, elle s’affiche comme ambition à ce que la Guinée sorte de la situation par rapport à la suspension de l’exportation des produits de la pêche par l’Union Européenne qui est un marché vraiment porteur.

Avec son équipe, elle est entrain de mettre en place un plan stratégique de sorti de crise, au fur et à mesure qu’ils élaborent le plan il ya des actions qu’ils peuvent vite mener, ils mènent ces actions. Dans le plan, ils sont ne pas les seuls impliqués dans la suspension, il ya son office, des services d’Etat, partenaire comme le laboratoire, comme la SEG, l’IJNF puis il ya aussi les opérateurs économiques qui évoluent dans le secteur de l’industrie et de la pêche.
Par ailleurs, Mme Aribot rassure « Quand on contrôle un produit on voit que le produit n’est pas bon, on procède à la conciliation. On concilie le produit  on fait les prélèvements et on l’envoi au laboratoire. Si les examens du laboratoire révèlent que vraiment le produit n’est pas bon, on fait le saisi puis on informe le propriétaire.  On lui dit ce produit n’est pas bon il est impropre à la consommation, dans ce cas on doit l’audité ».

En outre, la Directrice Générale de l’Office Nationale de Contrôle Sanitaire des Produits de la Pêche de l’Aquaculture (ONSPA), nous a laissé entendre que sa direction a des difficultés, tel que des problèmes de laboratoire. « si on avait notre propre laboratoire ça allait un peu diminué le transport des échantillons jusqu'à l’extérieur. Il y a également le problème de budget, le problème de moins financier de moins matériel et aussi il faut procéder à la formation des jeunes cadres. Parce que vous savez depuis un certain temps l’Etat recrute les cadres ils n’ont pas encore la maitrise du métier du secteur santé, donc il faut procéder a leur formation ».

Alseny Camara

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