L’opposition
guinéenne a annoncé, lundi, son retrait du processus de mise en place des
démembrements de la Commission électorale nationale indépendante (CENI),
accusant cette institution de faire la part belle à des partis de la majorité
présidentielle dans la composition de ses démembrements.
C’est
surtout le cas de l’Union des forces républicaines (UFR), le parti de Sidya
Touré, considéré comme la troisième force politique du pays, qui s’est rallié à
la majorité présidentielle, après la présidentielle du 11 octobre dernier, qui
provoque des grincements des dents. L’opposition républicaine dit ne pas
comprendre que des quotas devant lui revenir de facto soient attribués à l’UFR,
qui a rallié le camp présidentiel.
Ce retrait
intervient au moment où la CENI en prélude à l’organisation des prochaines
élections communales et locales, a entrepris d’installer et de former dans les
33 CEPI (commissions électorales préfectorales indépendantes) et les 5 CECI
(Commissions électorales communales indépendantes), des membres devant
travailler au sein de ces démembrements.
Des missions
déployées par l’institution chargée d’organiser les élections procèdent aussi à
la validation des listes venant des structures qui composent les démembrements
(CEPI, CECI, CESPI) de la CENI.Ces listes sont composées de représentants des
partis politiques de la mouvance présidentielle et de l’opposition, de la
société civile et de l’Administration.
Source: APA
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