La Guinée perdrait environ 50 millions d’euros par an du fait des pratiques
de corruption, selon l’Agence nationale de lutte contre la corruption (ANLC),
qui vient de rendre public son rapport annuel pour le compte de l’année 2015,
tout en annonçant dans cette foulée des mesures palliatives contre ce fléau.
Cet argent serait en partie versé comme «dessous de table » à des agents de
l’administration guinéenne, souligne le rapport.
Ce document préconise des actions devant permettre d’améliorer la
gouvernance économique en Guinée. Il s’agit, entre autres mesures, du «
renforcement des capacités juridiques, institutionnelles et opérationnelles de
l’Agence nationale de lutte contre la corruption (ANLC) et de l’application
effective de la convention des Nations Unies contre la corruption en Guinée.»
A cela s’ajoute « la détection et la répression de la corruption et des
infractions assimilées ainsi que l’élaboration, l’adoption et la mise en œuvre
de la politique et la stratégie nationale de bonne
gouvernance et de lutte contre la corruption. »
gouvernance et de lutte contre la corruption. »
L’ANLC fait cependant remarquer qu’elle ne dispose pas de moyens suffisants
pour mener à bien sa mission de lutte contre la corruption.
Source : APA
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