Le procès du gouverneur de Conakry Mathurin Bangoura qui comparait
en même temps que trois officiers de la police nationale, suite à une plainte
déposée contre eux par trois femmes responsables de l’opposition guinéenne pour
entrave à la liberté de marcher, a été renvoyé au 31 mai.
Les plaignants accusent le gouverneur et
les trois officiers de les avoir empêchées de marcher le 19 avril dernier, lors
d’une manifestation organisée par l’opposition contre la détention « arbitraire
» de certains de ses militants qui affirment avoir été victimes de
maltraitances. Le procès a démarré mercredi au Tribunal de première instance de
Kaloum, où les prévenus ont comparu.
Le Tribunal de première instance de Kaloum
a décidé finalement de juger le gouverneur Mathurin Bangoura à part, le 31 mai.
Il est surtout cité à comparaître pour avoir, dit-on empêché la marche des
femmes à la dernière minute, alors qu’il avait préalablement autorisé cette même manifestation.
femmes à la dernière minute, alors qu’il avait préalablement autorisé cette même manifestation.
Les trois officiers de police eux, devront
répondre des accusations de « maltraitance » le 31 mai, devant le même
Tribunal, selon une source contactée par APA.
Les trois officiers de police sont le
colonel Sékou Mara, directeur national adjoint des services de police, le
commissaire Boubacar Kassé, directeur régional de la police de Conakry et le
commandant Mouctar Aguibou Tall. Ces officiers affirment avoir juste obéi à un
ordre venu de leur hiérarchie.
Source :
APA
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