La Commission
Provisoire de Réflexion sur la Réconciliation Nationale (CPRN) a procédéée ce
mercredi, 29 juin 2016 à la remise officielle du rapport final de son projet
"Consultations Nationales en Appuie à la Réconciliation Nationale en
Guinée" (CONARGUI), au Chef de l’Etat.
Devant un parterre d’invité, dont les institutions internationales, les
membres du gouvernement, les députés, l’opposions républicaine, la société
civile et les médias. Le Président Alpha Condé est rentré en possession de ce
rapport de 300 pages, contenant un panorama complet des enjeux et défis liés au
traitement du passé de la Guinée, ainsi des recommandations afin de mener à
bien un processus de réconciliation dans le pays.
A rappeler que cette Commission Provisoire de Réflexion sur la
Réconciliation Nationale a été créée le 24 Juin 2011 par un décret du Président
de la République le Pr Alpha Condé, avec à la tête, les deux hommes religieux
comme Co-président, Mgr Vincent Coulibaly et
le grand Imam Elhadj Mamadou Saliou
Camara, elle avait pour mission de
recueillir les avis, les opinions et les aspirations des populations sur les
stratégies et mécanismes appropriés à mettre en place pour réconcilier les
filles et fils de Guinée.
Les Co-président ont tout d’abord souligné que c'est avec l’appui des Nations
Unies notamment, le Fonds de Consolidation de la Paix (PBF), le Haut-commissariat
des Nations Unies au Droits de l’Homme (HCDH), le Programme des Nations
Unies pour le Développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
(UNICEF) et la Fondation Open Society for West Africa (OSIWA), la
Commission a puis mené ses activités d’information et de sensibilisation.
Selon, Mgr Vincent Coulibaly et le grand Imam Elhadj
Mamadou Saliou Camara, la Guinée a besoin de
vérité, de justice, de repartions et de réformes institutionnelles profondes
pour assurer un développement serein au service des générations futur.
Chose qui d’ailleurs conduit ces leaders religieux et leur équipe à faire
de conclusion avec des exhortation à l’appui dont entre autres : "que le gouvernement s’engage à la mise
en place des mécanismes de la justice de
transition pour répondre effectivement aux attentes formulées par les
populations au cours des consultations nationales ; la prise en compte des
besoins spécifiques des hommes et des femmes soit intégrée dans les mécanismes
qui seront mise en place pour la réconciliation nationale en Guinée ; que des
réparations urgentes soient engagées pour les cas des victimes ayant des
besoins présent et ne pouvant attendre la mise en place et
l’opérationnalisation de mécanismes proposés ; que les acteurs politiques
privilégient le dialogue comme mode de règlement des conflits ; que la
journée historique du 28 septembre soit institutionnalisée comme journée nationale
du repentir, du pardon et de demande de grâce à Dieu pour le peuple de guinée…"
De son côté, le Pr Alpha Condé a toutefois félicité la CPRN pour le gros
travail qu’il a abattu,
avant de souligner que de la 2ème république à nos jours il n’y’a pas une famille sans ou l’on ne peut voir des victimes et des bourreaux. «
La 2ème république
a massacré au camp boiro, en 1985 Kindia on a massacré plusieurs
personnes, donc ceux qui étaient au camp Boiro seraient systématiquement
dans l’histoire de la Guinée. Donc connaitre la vérité est extrêmement
difficile, mais c’est une nécessite car le pays est Challoner de crimes et
l’injustice avant même indépendante, des massacres avaient eurent lieu en 1957
à Conakry ». a-t-il expliqué.
Pour renchérir le locateur de Sékoutouréyah a
laissé entendre : « pardonné
c’est difficile pour certaines, car dans nos familles il ya des
bourreaux et des victimes aux quel vous allez vous situer… il faut que la Guinée se réconcilie, ont peut ne pas oublier mais pardonné dans la justice, car la population majoritairement est analphabète »
Au finish, le président de la république
précisera que, «…Beaucoup de guinéens se trompe en pensant que le peuple de
Guinée n’est pas capable de bien comprendre les choses … mais la vérité finira
toujours par triomphée, c’est pourquoi nous avons mis en place cette
commission pour savoir que la Guinée ne peut pas se réconcilier si l’on ne dit
pas la vérité aux uns et des autres ».
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