Le Journal L'INDEXEUR

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lundi 18 décembre 2017

Guinée : EGA accélère pour extraire de la bauxite dès 2019

À rebours des autres producteurs mondiaux, Emirates Global Aluminium (EGA) a choisi d’exploiter son propre site pour sécuriser l’approvisionnement de sa future raffinerie dubaïote.

À Kamsar, cité portuaire et industrielle, dans la région de Boké dans le nord-ouest de la Guinée, les va-et-vient incessants des bennes et autres tractopelles campent le décor du site en pleine construction de la Guinea Alumina Corporation (GAC), filiale guinéenne d’Emirates Global Aluminium (EGA), un consortium formé par Dubai Aluminium et Emirates Aluminium, cinquième groupe mondial du secteur.

Ici, des travaux titanesques réalisés par China Harbour Engineering Company (CHEC) naîtra un port minéralier d’où seront convoyées les 12 millions de tonnes de bauxite qui seront extraites de la mine de Sangaredi, située à quelque cent kilomètres plus à l’est, et dont les travaux d’aménagement ont été confiés au français Bouygues Construction.

Le gisement contiendrait des réserves de bauxite supérieures à 1,3 milliard de tonnes
Selon les documents publiés par le gouvernement guinéen, le gisement contiendrait des réserves de bauxite supérieures à 1,3 milliard de tonnes. Le projet comprend aussi un important volet logistique, qui porte notamment sur le renforcement des installations ferroviaires déjà utilisées par la Compagnie des bauxites de Guinée (CBG, détenue par l’État et le consortium Halco Mining, qui regroupe Rio Tinto Alcan, Alcoa et Dadco).
Limiter le retard


Construire toutes les infrastructures qui permettront d’exploiter la mine va nécessiter plus de 1,3 milliard de dollars (environ 1,1 milliard d’euros) d’investissement, indique Aïssata Beavogui Diallo, directrice générale de la GAC. 

Le premier chargement de bauxite à destination de l’Asie doit être livré à la mi-2019. L’entrée en production était initialement prévue en 2017. L’affaire est sensible, et GAC refuse de commenter la situation actuelle. Tout juste la compagnie reconnaît-elle travailler actuellement d’arrache-pied pour limiter le retard.

Source : Jeune Afrique

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