Alors
que la campagne électorale pour les élections communales du 4 février seront
officiellement lancées ce vendredi 19 janvier à minuit pour une durée de 15
jours, les problèmes d’organisation commencent à faire surface.
C’est du moins ce que Guineematin.com
a appris de l’UPR, d’Elhadj Ousmane Bah, à travers monsieur Gando Barry, le
représentant du parti à la cellule technique de la commission électorale
nationale indépendante, CENI.
A en croire Gando Barry, ce
problème est lié à la mal représentation du logo et du sigle de l’UPR. « Ces
symboles qui accompagnent la photo des candidats sont plus petits sur le
Spécimen, comparés aux autres.
Nous
l’avons signalé à la CENI, en envoyant une correspondance, le 16 janvier, en
vue d’apporter des corrections. Mais, à notre grande surprise, ces corrections
n’ont pas été apportées et rien n’a été changé », a déploré M.Barry.
Ce vendredi, 19 janvier
2017, monsieur Gando Barry et les trois têtes de listes de l’UPR à Conakry sont
venus rencontrer le Président de la CENI, Maître Amadou Salif Kébé pour lui
poser le problème.
Après l’entrevue, il se
trouve que les cartes sont déjà imprimées et prêtes à embarquer pour Conakry. «
C’est vraiment réel ce que l’UPR vient de souligner », a regretté le président
de la CENI qui dit s’attendre à d’autres problèmes similaires.
« On pensait que c’était fini avec les
corrections, surtout avec la procédure mise en place. Mais, ce Spécimen, de là
où je suis, c’est un point que je vois et non pas un logo », reconnaît Me Kébé,
qui avait à ses côtés le commissaire Elhadj Amadou Oury Baldé, par ailleurs
directeur chargé de la sécurité et son conseiller juridique, Monsieur Abdoulaye
Kouyaté.
A en croire le Président de
la CENI, ce n’est pas le seul problème enregistré par son institution. « Ils
sont en train de les remonter. Mais, il y a aussi ce problème de logo que
l’UFDG est venu porter à notre niveau. Ils dénoncent une ressemblance avec
celui des candidats du mouvement Bah Oury pour le renouveau », a indiqué maître
Salif Kébé.
Guineematin.com
a également appris d’une source qui a requis l’anonymat des menaces dont au
moins un des membres de la CENI aurait fait l’objet. Une menace qui intervient
juste avant la tentative d’assassinat de
la présidente de la CEPI de Yomou, M’mah Dopavogui.
C’est dans cette atmosphère
chargée de suspens et d’interrogations que la campagne va commencer pour les
élections locales. Malgré ses petits soucis, la CENI affiche une totale
confiance et une sérénité sans précédent pour le respect de la date du 4
février 2018.
Source :
guineematin.com
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