Elle a pour but de commémorer le 31 juillet 1962, date à laquelle des femmes de l’ensemble du continent africain se sont réunies pour la première fois pour créer la toute première organisation dédiée aux femmes africaines : l’Organisation panafricaine des fermes.
Sa célébration par les conseillères nationales a été marquée par la présence du président CNT, du Premier ministre, du conseiller du président de la transition chargé des relations avec les institutions républicaines, des partenaires au développement et d’actrices de la société civile.
A cette occasion, la première vice-présidente du CNT, se réjouissant de la forte mobilisation, a précisé que la célébration de cette journée vise à rappeler le rôle de premier plan que la femme a joué au niveau communautaire, mais aussi sa contribution à l’économie du continent.
« En Guinée, les femmes ont joué un rôle prépondérant dans le processus de décolonisation à travers leur participation à la lutte politique et syndicale. La Journée internationale de la femme africaine reste peu connue en comparaison de sa sœur du 8 mars. C’est toute cette paraisse de tort que les femmes du CNT ont pris l’initiative de la célébrer cette année », a indiqué Hadja Maimouna Yombouno.
En plus de la célébration des actes historiques posés par la femme guinéenne de la lutte d’indépendance à nos jours, l’occasion été saisie pour faire un plaidoyer auprès des autorités de la transition. « Avec le soutien des autorités, notre souhait est qu’en Guinée, la journée internationale de la femme africaine soit un rendez-vous annuel de premier plan comme le 8 mars. C’est le lieu pour nous de passer un message de plaidoyer pour la consécration du 31 juillet de chaque année comme journée internationale de la femme africaine de Guinée », a soutenu Hadja Maimouna Yombouno.
La célébration de cette journée internationale de la femme africaine en Guinée a été marquée par la présence des partenaires au développement. Le coordinateur résident du Système des Nations Unies en Guinée a exhorté les autorités à favoriser davantage la participation des femmes à toutes les instances de décision « pour bénéficier de leurs idées novatrices, de leur expertise pour promouvoir la paix, la prospérité et l’intégration économique en Afrique ».
Dr. Gualbert Gbèhounou se dit « rassuré en ce qui concerne la République de Guinée, car la nouvelle constitution en gestation, me semble-t-il, l’inscrira en lettres d’or ». Le Premier ministre, Bernard Goumou, reconnaissant l’importance des femmes dans la préservation des valeurs, de la paix, mais également comme des actrices du développement, a indiqué, « au nom du président de la transition, que le gouvernement, comme toujours, va soutenir les projets de promotion de la participation politique et du leadership féminin dans notre pays », a-t-il rassuré le PM Goumou.
A noter que cette Journée Internationale de la Femme Africaine, en abrégé JIFA, est un rendez-vous annuel qui permet de faire le point sur l’évolution des droits des femmes et de l’égalité des genres en Afrique. Elle représente une occasion pour identifier de nouvelles perspectives, informer, sensibiliser, mettre en lumière les réalisations, les défis et les contributions des femmes africaines en rapport avec les droits des femmes et faire un plaidoyer pour le renforcement des mesures prises par les gouvernements en faveur de l’autonomisation des femmes.
Les droits des femmes en Afrique grâce à cette journée ont connu une amélioration importante et plusieurs États africains ont mis en place des instruments pour apporter une protection certaine à la gent féminine.
Alseny Camara
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