Directeur Général d’Électricité de Guinée (EDG), Elhadj Gando Barry a fait savoir que les professionnels des médias ont un grand rôle dans la sensibilisation de la population. « Cette rencontre est une opportunité d’échanges avec les médias. Parce que nous pensons qu’il est important aujourd’hui, plus que jamais, que les médias nous accompagnent dans la sensibilisation et que les médias portent l’attitude positive par rapport au secteur de l’électricité’. Les médias sont un vecteur de paix, de sérénité et c’est important que dans le secteur de l’électricité, dans la fourniture et dans l’amélioration de l’accès à l’électricité, que les hommes et les femmes de médias divulguent des messages positifs ».
Il a en outre précisé qu’il y a des efforts extraordinaires qui sont en train d’être faits par le gouvernement pour améliorer l’accès à l’électricité. « C’est ce qui l’amène à dire qu’il est important que l’on voie les aspects positifs, qu’on soit rassurés et qu’on soit optimistes par rapport à la fourniture et à l’amélioration de l’accès à l’électricité », ajoute-t-il le DG d’EDG.
Cependant, il a fait savoir que la Direction générale d’Électricité de Guinée (EDG) compte sur les hommes et les femmes de médias.
« Nous comptons sur les médias pour vérifier les informations et disséminer le langage de paix, de sérénité et d’ordre dans le secteur de l’énergie. Il n’y a pas de tabous par rapport à l’accès à l’information, il faut juste prendre le temps de la recouper. Nous avons des représentants partout », a-t-il souligné.
Il a profité de cette occasion pour appeler certains citoyens à faire une prise de conscience en vue de respecter la loi, même s’il y a la coupure d’électricité.
« Quand nous n'avons pas l’électricité, ça ne vous donne pas le droit de troubler l’ordre public sinon ça sera un délit. C’est une question de civisme et de respect de la loi.
Lorsque vous êtes un bon citoyen, ce n’est pas parce que votre employeur ne vous a pas payé que vous allez bloquer le portail et l’empêcher l’accès. Lorsqu’il y a une difficulté, vous avez le département communication, les représentants de l’EDG au niveau des régions, des préfectures qui peuvent vous donner des informations », a indiqué le nouveau DG d’EDG.
En ce qui concerne les difficultés auxquelles EDG est confronté, c’est celui des recouvrements des factures. Le Directeur général d’Électricité de Guinée (EDG), Elhadj Gando Barry a révélé que des nouvelles dispositions concernent le recouvrement, est prise, notamment l’installation des compteurs prépayés. « Pour ce qui est de la stratégie de recouvrement, c’est une question de fond. La stratégie aujourd’hui c’est le recouvrement au prépaiement qui est une solution gagnant-gagnant pour EDG mais aussi pour le client.
C’est pourquoi nous parlons d’un client, un compteur.
Aujourd’hui, EDG, c’est moins de 700 000 abonnés, ce n’est pas possible. Il y a de nombreuses personnes qui consomment l’électricité qui n’ont pas de compteur, c’est là où on parle de perte, c’est un délit prévu et puni par la loi. Notre stratégie aujourd’hui c’est de privilégier le prépaiement. On n’a pas à discuter par rapport aux arriérés dans un bâtiment qui est à post paiement.
Avec le prépaiement, vous payez ce que vous consommez. Nous travaillons en ce moment à finaliser le plan stratégique 2025-2029 qui fait le diagnostic organisationnel, technique, commercial de la société et qui propose un plan stratégique sur la période 2025-2029. Et c’est un plan qui tient compte de Simandou 2040 et des défis qu’on a en termes de changement climatique.
Pour le choix entre le post paiement et le prépaiement, la campagne d’aujourd’hui c’est le prépaiement. Un client, un compteur, c’est cela. La pose des compteurs est progressive, par zone et selon certains critères. Aujourd’hui, nous mettons la priorité sur les lignes sur lesquelles il y a des surcharges », a laissé entendre le DG Elhadj Gandho Barry.
Quant au ministre de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures, Aboubacar Camara lance un appel aux journalistes de faire attention en traitant certains sujets. « Le dialogue social permet à ce que les personnes habilitées à vous dire ce qui ne va pas vous donnent la bonne information. Beaucoup ne lisent pas le contenu des articles, les gens font la capture d’écran du titre et ils en font un jeu au niveau des réseaux sociaux. Par contre, on ne peut pas donner la bonne information nous seuls.
On peut faire passer sur nos plateformes, mais ceux qui sont habilités à diffuser l’information au niveau des populations c’est les journalistes. Si les gens savaient que la situation dans laquelle on se retrouve que nous tous sommes responsables de cette situation. Malheureusement, c’est des personnes honnêtes qui payent l’électricité pour ceux qui consomment sans payer. On a à peu près aujourd’hui un million de personnes sur le terrain qui ne paient pas l’électricité et d’autres le paient mais à qui ? », a martelé Aboubacar Camara avant de poursuivre :
« Les critiques constructives si vous ne le faites pas, on ne s’en sortira pas. Même Dieu est critiqué. Tout dirigeant qui refuse qu’il soit critiqué de manière constructive doit rendre le tablier. Mais ce qui est difficile, c’est lorsque la critique ne tient pas compte des réalités de la partie censée donner la bonne information et on diffuse l’information qu’on a récupérée à travers Paul ou Pierre.
Tout dernièrement, nous sommes allés à Souapiti et Kaléta pour voir le niveau de l’eau. Déjà, EDG avait pris des initiatives pour commencer à exporter de l’énergie. On a vu certains médias qui s’en moquaient, qui ne comprenaient pas comment on pouvait sortir d’une crise et exporter de l’énergie », a expliqué le ministre Aboubacar.
Alseny Camara
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