Le Journal L'INDEXEUR

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Ebola et sexualité : l’OMS prévient

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a exhorté les survivants Ebola à plus de prudence lors de contacts sexuels afin de ne pas transmettre le virus à leur partenaire.

Un "plan Marshall" pour l’après-Ebola ?

Les présidents guinéen, sierra-léonais et libérien sont à Washington pour participer aux réunions de printemps de la banque mondiale et du FMI et trouver des fonds pour redresser leurs économies

Sénégal/Karim Wade : Une présidence carcérale

Le verdict est tombé lundi. Le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade est condamné à six ans de prison ferme en plus d’une amende de 210 millions d’euros pour enrichissement illicite.

Gabon : Qui était l’opposant André Mba Obame ?

Ex ministre de l’Intérieur du gouvernement d’Omar Bongo jusqu’en 2009, année du décès de ce dernier, celui qu’on appelle affectueusement AMO a changé de camp peu de temps après en fondant l’Union nationale, devenant ainsi un opposant face à Ali Bongo.

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lundi 8 décembre 2025

Koket Création : l’académie de Maître Alseny Koket Sylla qui façonne les stylistes de demain

Au cœur de Gbessia, un jeune maître couturier, Alseny Koket Sylla, s’impose comme l’un des artisans les plus engagés dans la formation de la nouvelle génération de stylistes et modélistes en Guinée. À travers son institution, Koket Création, il offre à des dizaines de jeunes l’opportunité d’acquérir un véritable métier, de développer leur créativité et de bâtir une autonomie professionnelle durable. Son atelier est devenu, au fil des années, une référence pour ceux qui rêvent de mode, de couture et d’entrepreneuriat.
Dans un contexte où la formation professionnelle joue un rôle essentiel dans l’insertion des jeunes, Koket Création s’impose comme un modèle de réussite. Ouverte aux filles comme aux garçons, l’institution se spécialise dans l’enseignement complet de la coupe et de la confection de vêtements masculins et féminins. Des tenues traditionnelles africaines aux modèles européens modernes, les apprenants y développent une maîtrise polyvalente et recherchée sur le marché. 

Chaque année, plusieurs promotions sortent de l’école avec un niveau remarquable, capables de créer leurs propres ateliers, de travailler dans des maisons de couture ou de lancer leur marque personnelle. Ce succès constant témoigne de la qualité de la formation et du sérieux du programme. 

Le leadership d’un jeune maître passionné 
Derrière cette réussite se trouve un nom : Maître Alseny Koket Sylla. À la fois formateur, conseiller et mentor, il a réussi à bâtir un espace où discipline, créativité et passion se rencontrent. Sa vision est claire : offrir aux jeunes une chance réelle d’apprendre un métier porteur et de construire un avenir autonome.

Son engagement dépasse la simple transmission de techniques. Il inculque également des valeurs : rigueur, sens du détail, amour du travail bien fait et confiance en soi. Pour beaucoup d’apprenants, Koket Création n’est pas seulement une école, mais un tremplin vers une carrière et un refuge où naissent des vocations.
Une formation accessible et ouverte à la jeunesse Koket Création accueille chaque année des jeunes âgés de 13 à 25 ans, désirant apprendre la couture de manière professionnelle. L’emplacement de l’atelier à Gbessia, sur la route du Concasseur, derrière la pharmacie Reotra et en face du Groupe Scolaire Fatoumata Touré facilite l’accès à tous ceux qui souhaitent s’inscrire. Les portes restent ouvertes à tous les jeunes motivés, qu’ils soient débutants ou déjà initiés, avec un accompagnement personnalisé selon le niveau de chacun. 

S’inscrire pour apprendre un métier d’avenir 
Dans un pays où la créativité ne cesse de s’affirmer, maîtriser la couture est plus qu’un atout : c’est une véritable opportunité de carrière. Koket Création représente aujourd’hui l’une des plateformes les plus dynamiques pour devenir styliste, modéliste ou entrepreneur de mode. 

Contact : 627 29 62 10 Rejoindre Koket Création, c’est choisir un avenir sûr, autonome et riche de possibilités. C’est aussi marcher sur les traces d’un maître qui croit profondément en la jeunesse et en son potentiel. 

Sekou Koket Lassary Camara

lundi 3 novembre 2025

Diaspora guinéenne : Paris célèbre l’excellence des jeunes talents

La 5ᵉ édition du Salon de l’Emploi et de l’Entrepreneuriat des Guinéens de France, tenue les 1er et 2 novembre 2025 à Paris, a réuni une foule de jeunes talents, d’entrepreneurs et de représentants d’institutions. Deux jours intenses de conférences, d’échanges et de réseautage ont mis en lumière les initiatives et ambitions des jeunes Franco-Guinéens déterminés à contribuer activement au développement économique et social de leur pays d’origine. Le salon, organisé par l’Association des Jeunes Guinéens de France, a offert une plateforme unique pour connecter les idées, les compétences et les opportunités. 
Paris a vibré au rythme de l’innovation et de l’engagement guinéen les 1er et 2 novembre 2025, à l’occasion de la 5ᵉ édition du Salon de l’Emploi et de l’Entrepreneuriat des Guinéens de France. Cet événement, devenu un rendez-vous incontournable de la diaspora, a rassemblé jeunes talents, chefs d’entreprises, institutions et experts désireux de partager leurs expériences et d’identifier les opportunités pour soutenir le développement de la Guinée. 

Parmi les participants, les jeunes Franco-Guinéens Mohamed Koket Camara et Yamoussa Wonkinfon Bangoura ont marqué les esprits par leur parcours inspirant et leur engagement à promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat. Les échanges, riches et passionnés, ont permis aux participants de mieux comprendre les enjeux économiques et sociaux auxquels la Guinée est confrontée, tout en identifiant des pistes concrètes pour renforcer l’employabilité et l’accompagnement entrepreneurial des jeunes. Le salon a été rythmé par des panels interactifs où des spécialistes de divers secteurs ont animé des discussions approfondies devant un public attentif, curieux de saisir le véritable objectif de l’événement : dénicher et valoriser les jeunes talents guinéens vivant en France. 
L’Association des Jeunes Guinéens de France a mobilisé tous ses moyens pour assurer la réussite de ce rendez-vous, considéré par beaucoup comme un tremplin pour des carrières prometteuses et des collaborations durables entre la diaspora et la Guinée. Au final, cette 5ᵉ édition du salon a confirmé son rôle de catalyseur d’opportunités, favorisant le partage d’expériences, l’innovation et l’engagement citoyen, et renforçant le lien entre la jeunesse guinéenne de la diaspora et le développement de leur pays natal. 

 Mohamed Koket Camara Depuis Paris

jeudi 30 octobre 2025

Port Autonome de Conakry : un plan d’urgence mobilise toute la chaîne logistique pour désengorger le trafic

Face à une congestion exceptionnelle menaçant l’approvisionnement national, le Port Autonome de Conakry, sous la Direction du Général Mamadi Doumbouya et en coordination avec le Ministère des Transports, déploie un plan d’urgence inédit. Mobilisant acteurs publics, compagnies maritimes, forces de sécurité et partenaires privés, cette initiative vise à fluidifier le trafic, accélérer la rotation des navires et garantir la continuité des échanges commerciaux vitaux pour la Guinée. Plusieurs zones logistiques supplémentaires ont été ouvertes et des mesures concrètes mises en œuvre pour rétablir rapidement la normalité.
Conakry, 29 octobre 2025, le Port de Conakry traverse depuis plusieurs mois une congestion sans précédent, mettant sous pression l’ensemble de la chaîne logistique et menaçant l’approvisionnement du pays. En réponse, le Port Autonome de Conakry (PAC), sous la supervision directe du Président de la République, Général Mamadi Doumbouya, a lancé un plan d’action d’urgence pour désengorger le port et rétablir la fluidité des opérations. 

Le plan, coordonné avec le Ministère des Transports et l’ensemble des acteurs portuaires Conakry Terminal, Alport Conakry, la Douane, l’Association guinéenne des consignataires maritimes (MSC, CMA CGM, Maersk) ainsi que les forces de sécurité a pour objectif de réduire les délais d’attente des navires, d’accélérer le traitement des marchandises et de maintenir les flux commerciaux essentiels à l’économie nationale. 

Des espaces logistiques additionnels pour désengorger le port Pour pallier le manque de conteneurs vides et libérer de l’espace sur les quais, plusieurs sites ont été mobilisés et sécurisés : 1-Camayenne : 4 hectares opérationnels depuis le 24 octobre ; 2-Kidal : 2 hectares pour la réception et le tri des conteneurs vides ; 3-Blue Zone : 5 000 m² dédiés à l’appui logistique. 

Ces nouvelles installations permettent de fluidifier le mouvement des camions, d’accélérer la rotation des navires et de désengorger les zones de stockage internes. Mesures concrètes pour accélérer les opérations Le plan d’urgence inclut plusieurs actions prioritaires : 1-Évacuation programmée de 7 194 conteneurs vides avec le soutien des compagnies maritimes ; 2-Priorité absolue donnée aux importations essentielles ; 3-Accélération du déchargement sur les terminaux à conteneurs et conventionnels, pouvant atteindre 15 000 tonnes/jour pour le clinker ; 4-Renforcement des forces de sécurité pour fluidifier la circulation et sécuriser les opérations 24h/24 ; 5-Communication continue avec importateurs et transporteurs via une cellule de crise conjointe PAC-Douane-communauté portuaire. 

Selon Mamadou Biro Diallo, Directeur Général du PAC : « La réponse à cette crise est avant tout collective. Chaque partenaire public ou privé joue pleinement son rôle. Ensemble, nous relèverons ce défi ».
Premiers résultats encourageants Les effets du plan d’urgence se font déjà sentir : fluidité accrue du trafic des navires, augmentation des cadences de déchargement et réduction des délais pour la sortie des marchandises. Le PAC s’engage à maintenir une communication régulière et transparente sur l’évolution des opérations. Appel à la responsabilité de tous Le PAC invite importateurs, transitaires et transporteurs à retirer leurs marchandises dès leur mise à disposition afin de garantir l’efficacité du plan de désengorgement. 

Le Directeur Le Directeur Général du PAC, Mamadou Biro Diallo, rappelle : « Cette congestion reflète la vitalité de notre économie. Elle appelle à la responsabilité et à la solidarité de tous pour que le Port de Conakry reste le cœur battant du commerce guinéen ». 

 Rédaction

Simandou 2040 : Mamadi Doumbouya reçoit la feuille de route qui transformera la Guinée

Le Général Mamadi Doumbouya a reçu officiellement le Programme de développement socio-économique durable et responsable Simandou 2040, un document stratégique qui trace la vision de la Guinée pour les quinze prochaines années. Conçu pour transformer l’économie nationale au-delà de l’exploitation minière, ce plan repose sur 36 réformes majeures, plus de 122 mégaprojets, et s’articule autour de cinq piliers essentiels couvrant la gouvernance, la finance, le développement sociétal et la sécurité. 
Il prévoit également la mise en place d’une structure dédiée sous autorité présidentielle pour garantir la mise en œuvre, la coordination et la redevabilité, incarnant une nouvelle ère de planification stratégique fondée sur la discipline et la performance. Le mercredi, le Président de la République, Général Mamadi Doumbouya, a été officiellement destinataire du document « Simandou 2040 », présenté par Djiba Diakité, Ministre Directeur de Cabinet de la Présidence et président du Comité stratégique de Simandou. 

Selon ses concepteurs, ce programme constitue la boussole stratégique pour guider le développement national guinéen pour les quinze prochaines années et symbolise l’entrée de la Guinée dans une nouvelle ère de planification rigoureuse et responsable. « Ce programme, articulé autour de trois grandes catégories le projet Simandou, la notation souveraine B+ et le fonds souverain repose sur cinq piliers essentiels de la vie nationale, avec 36 réformes majeures couvrant plus de 122 mégaprojets », a expliqué Djiba Diakité. Le programme Simandou 2040 ne se limite pas à l’exploitation minière. 

Il intègre une approche transversale, visant la modernisation de l’État, la lutte contre la corruption, la réforme des forces de défense et de sécurité, ainsi que le développement économique et social. « Sous vos instructions, nous allons créer une unité d’exécution Simandou 2040, placée sous votre autorité directe. Elle coordonnera la mise en œuvre, identifiera les blocages, accélérera les projets et assurera une reddition de comptes rigoureuse. Chaque franc investi produira un impact mesurable sur nos concitoyens », a précisé Djiba Diakité. Cette initiative traduit la volonté de mettre la discipline, la performance économique et la responsabilité collective au cœur du développement national. 

La réussite du programme repose sur la sécurisation juridique et financière du projet Simandou. L’État guinéen détient désormais au moins 15 % de l’ensemble de la chaîne de valeur, de la mine au chemin de fer, du port à l’aciérie, et toute décision stratégique nécessite son approbation. « La création de la compagnie Transguinéen symbolise un partenariat équilibré, gagnant-gagnant. La formation des Guinéens est non négociable pour garantir le transfert de compétences et de technologies », a indiqué le Ministre. 

Ainsi, Simandou 2040 devient un levier structurant pour la transformation économique et sociale, avec des projets intégrés qui visent à renforcer les capacités locales, générer des emplois et positionner la Guinée comme un acteur majeur sur le plan régional et international. Le programme Simandou 2040 incarne la volonté du chef de l’État de conduire le pays vers un avenir durable, où la croissance économique s’accompagne de développement humain, de transparence et de gouvernance rigoureuse. 

Il ouvre la voie à une planification stratégique inédite, fondée sur l’efficacité, la redevabilité et l’innovation dans tous les secteurs. « Ce moment marque l’entrée de notre nation dans une nouvelle ère de planification stratégique, fondée sur l’ordre, la discipline et la performance économique dans tous les secteurs », conclut Djiba Diakité. 

Alseny Camara

Sécurité routière : Ousmane Gaoual promet la fin des motos-taxis non conformes

Face à la recrudescence des accidents de la route en Guinée plus de 1 500 cas enregistrés cette année selon l’Agence guinéenne de la sécurité routière (Aguiser) le ministre des Transports, Ousmane Gaoual Diallo, tire la sonnette d’alarme. Lors d’une réunion avec les acteurs du secteur, il a annoncé une série de mesures fortes, mêlant sensibilisation et fermeté, pour assainir le transport routier et interdire les motos-taxis qui ne respectent pas la réglementation en vigueur. 
Le gouvernement guinéen veut reprendre la main sur un secteur devenu incontrôlable : celui des motos-taxis, aujourd’hui au cœur des préoccupations sécuritaires. À l’origine de nombreux accidents, ces engins sont désormais dans le viseur du ministre des Transports, Ousmane Gaoual Diallo, qui promet une réforme profonde et des mesures drastiques pour réduire les drames routiers. 

Selon les chiffres de l’Agence guinéenne de la sécurité routière (Aguiser), plus de 1 500 accidents ont été recensés sur les routes du pays depuis le début de l’année. Des statistiques alarmantes qui traduisent une insécurité routière chronique, notamment dans les grandes agglomérations où la circulation anarchique des motos-taxis échappe à tout contrôle. Réuni avec les cadres de son département, des représentants syndicaux et des acteurs du transport, le ministre a insisté sur la nécessité d’agir rapidement et efficacement pour inverser la tendance. 

« Il est urgent que nous prenions des mesures vigoureuses pour faire face à ce fléau. La sensibilisation est indispensable du point de vue pédagogique, car l’État ne peut pas agir que par la brutalité. Mais la loi, elle, est stricte parce qu’elle s’applique de manière impersonnelle. Nous allons prendre des mesures très rapidement pour interdire les motos-taxis qui ne seront pas conformes à la réglementation », a déclaré Ousmane Gaoual Diallo. Pour le ministre, la responsabilité humaine reste au cœur du problème.

« Il est important que les gens comprennent qu’ils n’ont pas le droit de mettre en danger leur propre vie. Ce n’est pas seulement le véhicule qui tue, c’est l’être humain. Mais les véhicules peuvent aussi contribuer à cela », a-t-il ajouté, rappelant que l’indiscipline et la négligence technique sont souvent à l’origine des accidents mortels. Le ministre a également mis l’accent sur le renforcement du contrôle technique et mécanique des véhicules, souvent négligé en Guinée. 

« L’absence de contrôle technique, l’absence de surveillance des défaillances mécaniques, que ce soit lors de la construction ou de l’entretien, peut également être des facteurs qui conduisent à des accidents graves. Nous veillerons à ce que tout cela fonctionne », a-t-il promis. Cette annonce marque un tournant décisif dans la politique de sécurité routière du gouvernement. En plus des sanctions prévues contre les motos-taxis non conformes, une vaste campagne nationale de sensibilisation sera lancée dans les prochains jours pour rappeler aux conducteurs les règles élémentaires du code de la route, l’obligation d’entretien des véhicules et le respect des normes de sécurité. 

Pour Ousmane Gaoual Diallo, la réussite de cette démarche dépendra de la collaboration entre les autorités, les syndicats et les usagers eux-mêmes. Car au-delà des réformes administratives, c’est tout un changement de mentalité que le ministre appelle de ses vœux : une culture de la prudence et du civisme sur les routes guinéennes. 

Rédaction

lundi 27 octobre 2025

Mohamed Lamine Traoré, DG du CEFOPED : le stratège de la diplomatie guinéenne moderne

À la tête du Centre de Formation et de Perfectionnement Diplomatique (CEFOPED), l’ambassadeur Mohamed Lamine Traoré révolutionne la diplomatie guinéenne en alliant professionnalisme, jeunesse et spécialisation. Entre formation de cadres d’élite, rajeunissement des postes clés et engagement pour la continuité des réformes du Président Mamadi Doumbouya, il trace les contours d’une Guinée proactive et résolument tournée vers l’avenir. 
Le Centre de Formation et de Perfectionnement Diplomatique, dirigé par l’ambassadeur Mohamed Lamine Traoré, est un pilier stratégique du ministère des Affaires étrangères. « Nous sommes un établissement public à caractère administratif chargé de former les cadres du ministère, à Conakry mais aussi dans nos ambassades et consulats à l’étranger », précise-t-il. 

Depuis sa nomination, M. Traoré a multiplié les initiatives pour renforcer la qualité et la portée des formations. « Nous ne nous contentons plus de formations généralistes. Aujourd’hui, nous préparons des diplomates spécialisés : environnementalistes, experts des relations avec des pays spécifiques comme la Chine ou la France. Ils apprennent la langue, l’histoire, la culture et les pratiques locales pour pouvoir conseiller efficacement notre pays. » Sous sa direction, la diplomatie guinéenne connaît un rajeunissement sans précédent. « Les postes de responsabilité, autrefois occupés par des personnes de 60 à 70 ans, sont désormais confiés à des jeunes dynamiques. 

L’ambassadeur Sékou Camara, en République démocratique du Congo, est l’un des plus jeunes diplomates au monde. » Au-delà de la formation, M. Traoré soutient activement la continuité des réformes du Président Mamadi Doumbouya. « Nous encourageons sa candidature pour que les transformations engagées dans notre pays se poursuivent. La diplomatie ne peut se développer sans la qualité des hommes, et notre rôle est de former ces cadres pour qu’ils puissent servir efficacement la nation. » Pour accompagner cette dynamique, le centre organise des campagnes de sensibilisation auprès des populations, à Conakry comme dans les préfectures. 

« Il est de notre devoir d’expliquer aux citoyens le rôle du président, les réformes mises en place et l’impact concret sur notre administration et notre diplomatie », ajoute-t-il. L’ambassadeur conclut par un appel à l’unité et à l’engagement : « Nous appelons tous les Guinéens, leaders d’opinion et mouvements de soutien, à resserrer les rangs, à croire en notre président et à défendre ses idéaux. 

Pour notre part, nous nous engageons pleinement à ses côtés jusqu’à la victoire finale. » Sous la houlette de Mohamed Lamine Traoré, le Centre de Formation et de Perfectionnement Diplomatique s’affirme comme le moteur d’une diplomatie guinéenne moderne, spécialisée, jeune et résolument tournée vers l’excellence et le rayonnement international. 

 Rédaction

lundi 15 septembre 2025

À la mémoire de feue Marie Rose Dramou

Le 02 septembre 2025, à Conakry, s’est éteinte Marie Rose Dramou, une femme au cœur grand et à l’âme lumineuse. 
Elle fut un exemple de générosité, de dévouement et de respect, des valeurs qu’elle a incarnées toute sa vie et qui continueront d’inspirer ceux qui l’ont 

Son départ laisse derrière elle un vide immense, une douleur profonde et une nostalgie que rien ne pourra combler. 

Mais au-delà de la tristesse, demeure le souvenir précieux d’une femme aimante, disponible et toujours prête à tendre la main. Nous prions pour le repos éternel de son âme et demandons à Dieu Tout-Puissant de l’accueillir dans Son infinie miséricorde. 

Que le paradis soit sa demeure éternelle, et que son souvenir continue de briller dans nos cœurs comme une étoile qui ne s’éteint jamais. 
 
Repose en paix, chère Marie Rose Dramou.

lundi 18 août 2025

Conakry – Silence, on frappe la presse : le journaliste Moussa Soumah et sa famille pris pour cible

Alors que le journaliste Moussa Soumah, secrétaire à la rédaction du journal Le Soir, vit aujourd’hui en exil après des menaces persistantes, sa famille et la rédaction du journal ont été violemment attaquées à Conakry les 16 et 17 août. Ces agressions coordonnées, survenues après la publication d’un article sensible dénonçant des abus des forces de l’ordre, soulèvent de graves inquiétudes sur la sécurité des journalistes et la liberté de la presse en Guinée. 
La série d’attaques débute dans la soirée du samedi 11 octobre, à Matoto, lorsque la mère de Moussa Soumah est violemment agressée devant son domicile par deux hommes non identifiés. Selon les témoignages recueillis, la victime sortait d’une boutique lorsqu’elle a été brutalement plaquée au sol et frappée à coups de pied. Les agresseurs lui auraient intimé l’ordre de révéler la localisation de son fils, avant de s’enfuir à bord d’un scooter de type T-Max en direction de Kaloum. 

Quelques heures plus tard, dans la nuit du samedi au dimanche 12 octobre, c’est la rédaction du journal Le Soir, située à Téminétaye (Kaloum), qui est attaquée à son tour. Des individus armés y ont pénétré par effraction, vandalisant les bureaux et emportant plusieurs biens matériels, dont des ordinateurs et des documents de travail. D’après la directrice du journal, Marie-Rose Soumah, ces attaques ne sont pas anodines : « C’est une opération ciblée. 
Moussa Soumah a été pris pour cible à cause d’un article publié dans notre édition du 10 octobre 2022, qui révélait des cas d’extorsion et d’abus commis par certaines forces de l’ordre lors des manifestations du FNDC », explique-t-elle. Cet article, qualifié d’« incitateur » par les autorités, avait valu à son auteur une convocation à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ). Bien que le différend ait été réglé à l’amiable, la tension n’est jamais retombée. 

Aujourd’hui, selon la rédaction, les menaces contre le journaliste se sont transformées en traque : « Malgré son départ du pays, sa famille nous rapporte que des agents continuent de le rechercher activement pour l’arrêter », déplore la directrice. Ces faits s’inscrivent dans un contexte préoccupant pour la liberté d’expression en Guinée, où de plus en plus de journalistes subissent des intimidations ou des pressions en raison de leurs enquêtes. L’affaire Moussa Soumah illustre cette tentative d’asphyxie du journalisme d’investigation, pourtant essentiel à la transparence et à la démocratie. 
L’agression de sa mère, couplée à l’attaque contre la rédaction, constitue une atteinte directe au droit fondamental d’informer et un message d’intimidation à l’encontre de tous les professionnels des médias. Face à ces attaques, plusieurs observateurs du monde des médias appellent les autorités guinéennes à ouvrir une enquête indépendante et à garantir la sécurité des journalistes. 

« Ce qui arrive à Moussa Soumah est le reflet d’un climat où le silence est préféré à la vérité. Et lorsqu’un journaliste est contraint de fuir, c’est toute la société qui perd sa voix », commente un confrère sous anonymat. Le journal Le Soir promet de poursuivre son engagement pour une information libre et responsable, malgré les intimidations. « Nous ne céderons pas à la peur », conclut Marie-Rose Soumah, visiblement émue mais résolue. 

Abdoul Karim Bangoura

mardi 15 juillet 2025

Ousmane Bangoura ‘’DIEGO’’: « Le Syli est dans mon sang. Je suis prêt à reconstruire notre football »

Ancien international guinéen, Ousmane Bangoura ‘’DIEGO’’ se positionne officiellement pour diriger le Syli national de Guinée, toutes catégories confondues. Dans une interview exclusive qu’il a accordé à votre journal L’INDEXEUR, il dévoile une vision ambitieuse, structurée et profondément enracinée dans l’amour du maillot. Entre autodiagnostic du naufrage du football guinéen, volonté de remettre un système de jeu cohérent dès la base, et appel à l’unité des techniciens du pays, Ousmane Bangoura se livre avec sincérité, passion et lucidité. Rencontre avec un homme de terrain, déterminé à tourner la page des échecs pour écrire un nouveau chapitre de gloire pour le football guinéen. 
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? 
Je suis Ousmane Bangoura ‘’DIEGO’’, ancien joueur du Syli national de Guinée. Aujourd’hui, j’ai décidé de poser officiellement ma candidature pour le poste de sélectionneur de l’équipe A du Syli, ainsi que pour l’encadrement technique de toutes les autres catégories du Syli. J’estime avoir l’expérience et la vision nécessaire pour apporter un nouveau souffle à notre football. 

La Fédération guinéenne de football cherche un staff technique solide. Quelles seraient vos priorités si vous étiez retenu ? 
Ma première mission sera de rassembler. Il est impératif de créer une équipe technique soudée, avec un fonctionnement basé sur la collaboration. Ensuite, je mettrai en place un projet de jeu clair, basé sur le système 4-3-3 ou 4-4-2, qui a toujours convenu à nos joueurs. Ce schéma doit devenir une culture, appliquée dans toutes les catégories. L’objectif est que chaque joueur, en montant en grade, soit déjà familiarisé avec le système du Syli. Cette cohérence tactique est essentielle pour construire dans la durée. 

Vous ne vous limitez pas au poste de sélectionneur. Êtes-vous prêt à servir le football guinéen sous d’autres formes ? 
Bien sûr. Ce que je veux, c’est apporter mon expertise, mon vécu de joueur professionnel et ce que j’ai appris en France. Ce n’est pas uniquement une ambition personnelle, mais un engagement patriotique. Si la FEGUIFOOT me sollicite pour un autre poste, je répondrai présent. J’ai le Syli dans la peau. À chaque hymne national, même à la télévision, j’en ai la chair de poule. Je veux contribuer à remettre le football guinéen à la place qu’il mérite. 

Qu’apportez-vous de nouveau que vos prédécesseurs n’ont pas mis en place ? 
Ma plus grande force, c’est que je connais les réalités du football guinéen, ses manques et ses potentialités. Aujourd’hui, nos joueurs sont perdus tactiquement en Europe car la formation à la base est défaillante. Il faut former nos entraîneurs, inculquer une méthode, une philosophie de jeu cohérente dès les petites catégories. Je suis prêt à travailler main dans la main avec tous les techniciens, dans un esprit de partage et de progression collective. Le Syli doit retrouver un fond de jeu identifiable, une vraie signature. 

Le Syli vient de rater la qualification à la prochaine CAN. En tant que professionnel, comment vivez-vous cet échec ? 
C’est une immense humiliation nationale. Il ne faut pas tourner autour du pot. Ne pas participer à une CAN avec les talents que nous avons, c’est une faute professionnelle, un échec technique collectif. Oui, les joueurs ont fauté, mais la responsabilité incombe aussi au staff qui n’a pas su motiver, ni organiser efficacement le groupe. On ne peut pas perdre deux fois sur le terrain contre une équipe supposée plus faible et prétendre à autre chose. Il faut maintenant assumer, analyser, corriger et se projeter vers l’avenir avec sérieux. 

Concrètement, que proposez-vous pour éviter de revivre cet échec ? 
Je propose une réforme structurelle : un fond de jeu travaillé dès les catégories inférieures, des regroupements fréquents même hors compétition, une meilleure gestion humaine des joueurs, et surtout, un staff bien formé, recyclé régulièrement, comme cela se fait ailleurs. Ce qui était valable il y a trois ans ne l’est plus aujourd’hui. Il faut s’adapter à l’évolution constante du football mondial. Le changement, c’est maintenant ou jamais. 

Quel serait votre message à la Fédération et aux supporters ? 
Je suis là. Disponible. Motivé. Compétent. Si malgré tout cela je ne suis retenu pour aucun poste, alors il y a un vrai problème. Je peux être sélectionneur, adjoint, encadrant d’une autre catégorie… peu importe, tant que je peux servir le Syli. Ce que je veux, c’est redonner de la joie à ce peuple passionné, lui rendre cette flamme qu’il a perdue. Le football guinéen a besoin d’un nouveau départ. Et moi, je suis prêt à en être l’artisan. Merci à vous. 

Interview réalisée par Alseny Camara et Alseny Maciré Fofana

samedi 5 juillet 2025

SGMD25 : Gaoussou Touré, Nouveau Visage de la Mobilisation à Matam

Matam a franchi un cap historique ce 3 juillet 2025 avec l’installation officielle de sa coordination SGMD25. À sa tête, Gaoussou Touré, jeune leader dynamique, incarne désormais l’ambition collective d’un Matam engagé pour la paix, le dialogue et le développement. 
Soutenue par les cadres nationaux et régionaux de la Synergie Général Mamadi Doumbouya pour le Dialogue et la Paix, cette étape marque un tournant stratégique dans la mobilisation en faveur d’un “Oui” massif au référendum constitutionnel. Matam devient ainsi un pôle d’influence incontournable dans la refondation politique. 

La commune de Matam s’est hissée au-devant de la scène politique nationale ce jeudi 3 juillet 2025 en accueillant la coordination communale de la Synergie Général Mamadi Doumbouya pour le Dialogue et la Paix (SGMD25). Cet événement, fort en symboles et en engagement citoyen, s’inscrit dans une stratégie nationale de mobilisation autour des acquis de la transition, sous le leadership du Président Mamadi Doumbouya. 

La coordination de Matam est désormais entre les mains d’un trio de terrain, mené par Gaoussou Touré, jeune acteur engagé et figure ascendante de la commune. Il sera épaulé par Alhassane Condé en tant que vice-coordinateur et Alhassane Bissirou Soumah, secrétaire exécutif. 
Ensemble, ils porteront la vision de la SGMD25 sur le terrain, avec une mission claire : mobiliser les forces vives autour des valeurs de paix, d’unité nationale et de participation citoyenne. La cérémonie d’installation, empreinte de ferveur et d’enthousiasme, s’est déroulée en présence d’une forte délégation de la coordination nationale, conduite par l’Honorable Cheick Tidiane Traoré, secrétaire exécutif national de la SGMD25. 

Parmi les autres figures présentes : Ismaël Traoré, Aly Badara Conté et Alseny Marco Camara, ainsi que des représentants venus des coordinations de Dixinn, Forécariah et Kagbélen. 

Gaoussou Touré, dans son discours de circonstance, a tenu des propos forts qui ont galvanisé la foule : « Ce moment symbolise l’engagement d’un Matam debout, fier et résolument tourné vers l’avenir. 

J’assume cette responsabilité avec honneur, parce que notre commune mérite d’être une force motrice du changement. À travers la Synergie, nous allons transformer chaque quartier, chaque jeunesse, chaque voix en vecteur de progrès. » 

Le nouveau coordinateur a mis un accent particulier sur l’importance de l’implication des jeunes et des femmes, soulignant que la SGMD25 se veut une plateforme inclusive, ouverte à toutes les bonnes volontés. 

Il a aussi lancé un appel vibrant à la mobilisation pour le référendum constitutionnel à venir, appelant Matam à se hisser au sommet des communes les plus mobilisées : « Nous visons un plébiscite, un ‘Oui’ triomphant, comme une réponse claire à l’appel de la Nation. » 

De son côté, Ismaël Traoré a salué la vision du fondateur de la SGMD25, Kerfala Persan Camara, et rappelé l’objectif global du mouvement : construire une Guinée unie, apaisée et participative, avec le citoyen comme acteur central de la transformation. 
Avec cette installation, Matam devient la 12e commune de Conakry à accueillir officiellement une coordination SGMD25, plaçant ainsi la capitale à un pas de la couverture totale seule Ratoma reste à intégrer. Ce maillage progressif confirme la volonté du mouvement de s’implanter profondément dans le tissu social et politique du pays. 

La mobilisation à Matam n’est donc pas un acte isolé, mais bien une brique essentielle dans l’édifice d’une Guinée en transition, portée par une jeunesse engagée et des leaders de terrain comme Gaoussou Touré, qui incarnent la nouvelle génération de bâtisseurs d’un avenir commun. 

ALSENY CAMARA

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