Le parquet militaire a
requis jeudi deux ans de prison ferme contre le général Nouhou Thiam, ancien
chef d’état-major général des armées sous la transition (décembre 2008 -
décembre 2010) et cinq autres prévenus, lors de leur procès en appel à Conakry.
Ils
avaient tous été arrêtés suite à l’attaque du 19 juillet 2011 contre le
domicile privé du président Alpha Condé, pour être finalement inculpés des
faits de désertion pour le premier et de violation des consignes pour les cinq
autres.
Les
faits qui leur sont reprochés sont établis, selon le procureur militaire, le
colonel Kaba Doumbouya. Citant l’article 546 du Code pénal, celui-ci a estimé
que l’infraction de désertion est « établie à partir d’une absence au travail
de sept jours ». Une durée qui serait d’« environ huit mois » pour Nouhou
Thiam, c’est-à-dire depuis que ce dernier a perdu son poste de chef
d’état-major général des armées. « La restructuration, les mutations ne doivent
pas être sources de frustrations », a rappelé le procureur militaire.
Le
colonel Sadou Diallo, le lieutenant-colonel Mamadouba Bondabon Camara, ancien
préfet de Dubréka (près de Conakry) et les trois autres prévenus sont aussi, de
l’avis du procureur, auteurs de « violation des consignes », infraction punie
par l’article 601 du Code pénal guinéen. Ils ne se seraient pas présentés au
camp le jour de l’attaque du domicile présidentiel, « préférant rester à la
maison ou vaquer à d’autres occupations ».
Source :
jeuneafrique
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