Au
cours d’une conférence de presse animée ce vendredi, 15 juillet 2016 à la
maison commune des journalistes, le vice-président exclu du parti de l’UFDG a
livré une déclaration dans laquelle il désapprouve les manifestations de rue.
Dans cette déclaration a laissé entendre
ceci: « …Le chef de file d’une certaine Opposition Républicaine, Cellou
Dalein Diallo tente de revenir au premier plan de la scène politique en lançant
de sempiternelles manifestations de rue
pour s’imposer auprès de M. Alpha CONDE comme un interlocuteur incontournable.
Or comment réclamer la tenue d’un
dialogue avec le chef de l’Exécutif don il a calmé par hu et par dia " ne pas reconnaitre le
résultat de l’élection du 11 octobre 2015 ". Devant la gravité
de cette décision, il est indispensable de Clarifier solennellement cette
position en réclamant plus de sérieux et de sens de responsabilité à des
personnes qui prétendent représenter une partie d’opinion nationale.
L’adoption de la loi organique instituant la
configuration de la CENI actuelle en 2012, la tenue des élections législatives
en septembre 2013 et la mise en place des délégations spéciales sur tout le
pays en 2015 ont puis se faire avec l’accord du chef de file de l’opposition.
Par conséquent il est vital de l’interroger
sur sa stratégie qui consiste à crée un climat permanent de crises dans le
pays. Le nombre de victimes dans les rangs de l’UFDG ne l’émeut guère. Il y a
deux semaines il a encore récidivé avec des menaces du genre " ils n’ont qu’à nous tuer
tous !!! ". Il
n’hésite pas d’alimenter des tensions ethnocentriques en "ghettoïsant l’UFDG en parti
ethnique" et en allant puiser
des soutiens qui mêlent à tort et à
raison religion et politique. Dans ce contexte, c’est la stabilité du pays, la
cohésion nationale et la sécurité sous régionale qui sont menacées… »
Alseny
Camara
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