Le Journal L'INDEXEUR

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lundi 18 juillet 2016

Sécurité: Le tableau de borde sécurité publique présenté à Conakry

 Dans le souci de la réforme des méthodologies de la protection civile en République de Guinée, le ministère en charge de la sécurité en collaboration avec l’Union Européenne a procédé à la présentation officielle du tableau de borde sécurité publique, à Conakry ce vendredi, 15 juillet 2016. Un programme qui désormais permettre au Ministère de la Sécurité et de la Protection civile, de faire une main mise sur toutes les activités des commissariats du pays.  

Selon le chargé dudit programme M. Allain Atiniak, il lui a été demandé de mettre rapidement en place une activité qui s’intitule tableau de bord sécurité publique. Chose qui, dit-il, lui donné une première réflexion que ce tableau de bord devrait avoir pour objectif premier de regrouper un ensemble d’indicateur et de statistique relative à des infractions portées à la connaissance des services de police, sur l’activité policière, sur la voie publique, sur l’efficience des services, ou encore sur le partenariat contribuant au rétablissement de la confiance avec la population. « Il devait y avoir un second objectif de permettre de visualiser des moyens humains et opérationnels a mobilisés pour faire face à de telles situations. » indique M. Atiniak

En effet, le chargé M. Allain Atiniak explique avoir  établi avec son équipe constitué au maximum des policiers, un programme qui a consisté dans un premier temps a énuméré des indicateurs mesurables et réaliste qui seront retenus pour alimenter le tableau de bord ; identifier dans chaque commissariat le service en charge de centraliser, traiter et archiver les éléments recueillis ; identifier les moyens de transmission.   

« Nous avons donc aussi recensé trente (30) registres officiels, l’EU a d’ailleurs pris en charge leur édition. Je précise que chaque commissariat de la république de Guinée va avoir à sa disposition ces registres. Plus de 2200 registres qui été éditer, ce qui couvre une période d’activité de trois (3) ans. Il faut ajouter que le service informatique a été doté d’ordinateur de dernière génération et le serveur a été remis en état. Des commissariats centraux de Conakry ont également reçu des ordinateurs qui seront utilisés pour collationner les données avant de les transmettre au service informatique. » Ajoute-t-il
De son côté, le représentant de l’UE a cette cérémonie, M. Sébastien Cocard estime que l’important pour son institution c’est d’appuyer évidemment ce ministère dans l’amélioration concrète de la mission des policiers au service de la population guinéenne, qui, selon lui se résument par l’adage "protéger et servir". « Je crois qu’aujourd’hui on a un outil qui va vraiment aider les policiers et les officiers à accomplir cette mission de protéger et de servir la population guinéenne. »

Pour sa part, le Ministre guinéen en charge de la Sécurité et de la Protection civile, a toutefois au nom de son Président et de son premier ministre, exprimé ses condoléances les plus attristés, mais également le soutien du peuple guinéen au peuple français. Suite à l’attaque terroriste récemment survenue dans la ville de Nice et qui a engendré des pertes en vie humaine.

Par la même occasion le ministre Abdoul Kabèlè Camara a remercié et félicité  de la coopération avec l’UE. Avant de déclarer : « Les projets qui viennent d’être évoqués sont des projets majeurs, cette année en exécutant uniquement et exclusivement les projets jusqu’à fin 2016 de l’EU, je pu affirmer avec certitude que le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile atteindra ces objectifs et sera félicité parmi les départements majeurs »

« Il ne sera pas discuté la création de ce service statistique, il ne sera pas discuté le bienfondé de la direction d’appui opérationnelle avec en son sein la BRI, qui va être une unité d’élite formée pour faire face et de façon polyvalente a toute sorte d’évènement. Ce sont des projets majeurs qui nous permettent d’avancé et un grand pas que la police et la protection guinéenne sont en train de prendre. » A-t-il conclut.  

Abdoul Karim Bangoura

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